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C'est lundi matin, et comme à mon habitude avant de me plonger dans la mêlée d'une journée de travail intense, je passe d'abord dans la quiétude de la forêt,
(ils n'ont pas encore branché de fax sur les arbres, c'est pour ça !).
Je parle de différents trucs avec Dieu et aussi parfois pour qu'Il me guide dans mon travail. Mais apparemment aujourd'hui mon cerveau n'est pas au courant de mes belles résolutions... En effet, des tas de pensées hors sujets, (une rencontre de famille, le film d'hier soir, un papillon) me coupent constamment la parole. Au point que parfois, je ne me rappelle même pas du début de ma propre phrase.
- Halala! Quel piètre interlocuteur je fais... Désolé Seigneur.
Et prout la poésie !
Une légère vapeur s'élève du sol. L'air est doux. Un rayon de soleil ayant réussi à se faufiler dans l'abondance des feuillus me caresse chaleureusement la joue. D'un seul coup, toute la multitude des feuilles de la forêt se met à chuchoter un chant à l'unisson, obéissant au doigt et à l'oeil au signal de départ précis d'un chef d’orchestre invisible qui n'est d'autre que le vent. Les feuilles sont parées de perles d’eau qui étincellent soudainement au contact de la lumière, (comme le ferait la nitro dans les mains d'un gars atteint de Parkinson). Je ne saisis pas toutes les dimensions subtiles de l'hymne de ces feuilles, mais néanmoins j'en perçois vaguement la splendeur (bon, certaines d'entre elles postillonnent un peu).
Allo ?
Quoi qu'il en soit ce vent a d’un coup balayé mes neurones encombrées par la culpabilité pour mettre à jour une idée nouvelle:
Et si ce qui me déconcentre était une tentative désespérée de mon Interlocuteur pour me répondre...? Ha ! Ha ! Ha ! Ça me semble d'un farfelu... mais ok, essayons: je me tais (ce qui est déjà un exploit en soi) et voilà la première pensée qui me vient à l'esprit:
- Tu as une histoire pertinente de Willy Grunch qui fait 5 pages (c'est d’ailleurs à ce moment-même, la seule histoire en tiroir avec ce nombre de page), traduit-la en anglais.
- Pfff et ensuite, j'en fais quoi...? Je ne connais ni journaux, ni éditeur anglophones, mais bon okay : défi accepté !
A peine arrivé à mon atelier, je contacte le pote à qui j'ai pensé durant la balade pour traduire (qui lui en contacte un autre qu'il estime plus doué que lui). Les jours suivants, je m'applique à courir après mes traductions et leurs corrections pour finalement les appliquer dans les bulles (un travail plus fastidieux qu'il n'y parait).
Et maintenant ?
Du haut de la forêt, j'ai une vue panoramique sur mon village en contrebas ainsi que sur ma semaine si vite écoulée. Ma BD est prête okay, mais qu'est ce que je vais bien pouvoir en faire...?
Je suis encore perdu dans la brume amazonienne de mes réflexions lorsque que je m'assois machinalement à mon bureau. Tout à coup, la pile de courrier posé en vrac devant moi attire mon attention (sensible augmentation du suspense ambiant). L'adresse sur l'enveloppe me fait l'effet d'une détonation dans la jungle (et le ciel vide s'emplit d'oiseau qui fuient !): elle provient des USA !
De surprise, je saute de ma chaise et me mets au garde à vous. J'ouvre fébrilement l'enveloppe avec les doigts tout en ayant soin de ne pas déchirer l'adresse (purée ça aurait été plus rapide de l'ouvrir avec le tire-bouchon de mon couteau suisse!)
De jeunes américains m'écrivent ni plus ni moins de leur envoyer 5 pages dessinées pour leur collectif BD!
Les jambes sciées, je suis abasourdi et relâche d'un coup la pression me laissant retomber de tout mon poids sur ma chaise de bureau. Cette dernière, tout autant surprise du choc, accuse le coup en provocant une petite échappée d'air imitant à merveille le bruit de pet inopiné.
Drôle de résultat
Plusieurs semaines plus tard, je reçois la BD imprimée. Oh !oh ! les autres participants ne sont pas des pro. Ce livre n'est qu'un projet de jeunes débutants... Si j'étais prétentieux, je dirais que leur oeuvre à au moins l'avantage de mettre en valeur ma BD (oups ! Je l'ai dit !) Quoi qu'il en soit, c'est mal barré pour « percer au USA »: un tel ouvrage ne dépassera jamais le cadre familial (Les parents étant les seuls à trouver ma-gni-fi-que l'oeuvre de leur progéniture, fut-elle aussi laide qu'un étron qui vient de naitre*).
Le clin de lune
Alors pourquoi fallait-il que j'y participe ? Si seulement cela pouvait impacter un lecteur ou encourager un auteur (ou un parent !) en herbe... Bah, je n'en saurai jamais rien. Mais qui sait, si un jour je suis bien luné, j'entendrai Dieu m'en toucher un mot. De toute façon, je le crois capable de cacher quasi l'entier d'un astre aussi gros que la lune juste pour faire un clin d'oeil à l'un de ses amis... et pour moi, ça vaut bien tous les rêves américains de la terre.
Justine
Quelque temps plus tard, lors d'une balade forestière, j'ai pensé à Justine. C'est une copine que je n'avais plus vu depuis des années. Au lieu de passer à autre chose, je lui ai immédiatement envoyé l'SMS suivant: « Salut, je suis dans la forêt avec Jésus, et on pense à toi ».
Quelques temps plus tard, elle m'a confié qu'elle s'était éloigné de Dieu, mais que mon petit message est arrivé pile-poil et à point nommé pour la ramener à Lui. (Enorme!)
La révélation ultime !
Néanmoins par souci d'honnêteté, je me dois de rajouter que je ne compte plus le nombre de fois où j'ai franchi la porte de mon domicile une lueur fanatique dans l'oeil, bombant le torse pour mieux clamer en triomphe:
- Cette fois, ça y est ! Je crois bien avoir compris un signe divin signifiant que mon art est sur le point de percer ! Fini les pâtes au quotidien, à nous la grande vie ! Chabalabalatatam Carlapatata pifpafpouf ! (c'est du parlé-en-langue et cela doit probablement signifier : « t'inquiète Seigneur, j'ai à nouveau pris des vessies pour des lanternes »)
Sans que cela ne provoque aucun émoi chez mon auditoire familial habitué aux fausses alertes. Heureusement pour moi, j'ai beaucoup d'enfants et donc toujours un cadet sensible à mon effet de scène.
Je dirais même plus
Quoi qu'il en soit, « l'anecdote des 5 pages » a sensiblement amélioré ma manière de communiquer avec Dieu et les gens. Je reste pas mal dur de la feuille, mais j'entends de mieux en mieux la musique. Mais que je sois inspiré ou non, il est un fait indéniable :
Plus on prie, plus il y a des « coïncidences ».
En bref :
Un malentendant se converti avec ma BD!!
Un tout petit échange de courrier vraiment encourageant, je vous laisse le découvrir :
http://www.auderset.com/blog/echange-fb-avec-helene
Kids game Genève
Du 18 au 20 août, je parlerais à pleins pleins d'enfants ! Je l'avais déjà fait l'année passée, c'était tellement fort en émotion de voir comment Dieu agit en eux... La plupart découvrant Dieu pour la première fois..."
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Et prout la poésie !
Une légère vapeur s'élève du sol. L'air est doux. Un rayon de soleil ayant réussi à se faufiler dans l'abondance des feuillus me caresse chaleureusement la joue. D'un seul coup, toute la multitude des feuilles de la forêt se met à chuchoter un chant à l'unisson, obéissant au doigt et à l'oeil au signal de départ précis d'un chef d’orchestre invisible qui n'est d'autre que le vent. Les feuilles sont parées de perles d’eau qui étincellent soudainement au contact de la lumière, (comme le ferait la nitro dans les mains d'un gars atteint de Parkinson). Je ne saisis pas toutes les dimensions subtiles de l'hymne de ces feuilles, mais néanmoins j'en perçois vaguement la splendeur (bon, certaines d'entre elles postillonnent un peu).
Allo ?
Quoi qu'il en soit ce vent a d’un coup balayé mes neurones encombrées par la culpabilité pour mettre à jour une idée nouvelle:
Et si ce qui me déconcentre était une tentative désespérée de mon Interlocuteur pour me répondre...? Ha ! Ha ! Ha ! Ça me semble d'un farfelu... mais ok, essayons: je me tais (ce qui est déjà un exploit en soi) et voilà la première pensée qui me vient à l'esprit:
- Tu as une histoire pertinente de Willy Grunch qui fait 5 pages (c'est d’ailleurs à ce moment-même, la seule histoire en tiroir avec ce nombre de page), traduit-la en anglais.
- Pfff et ensuite, j'en fais quoi...? Je ne connais ni journaux, ni éditeur anglophones, mais bon okay : défi accepté !
A peine arrivé à mon atelier, je contacte le pote à qui j'ai pensé durant la balade pour traduire (qui lui en contacte un autre qu'il estime plus doué que lui). Les jours suivants, je m'applique à courir après mes traductions et leurs corrections pour finalement les appliquer dans les bulles (un travail plus fastidieux qu'il n'y parait).
Et maintenant ?
Du haut de la forêt, j'ai une vue panoramique sur mon village en contrebas ainsi que sur ma semaine si vite écoulée. Ma BD est prête okay, mais qu'est ce que je vais bien pouvoir en faire...?
Je suis encore perdu dans la brume amazonienne de mes réflexions lorsque que je m'assois machinalement à mon bureau. Tout à coup, la pile de courrier posé en vrac devant moi attire mon attention (sensible augmentation du suspense ambiant). L'adresse sur l'enveloppe me fait l'effet d'une détonation dans la jungle (et le ciel vide s'emplit d'oiseau qui fuient !): elle provient des USA !
De surprise, je saute de ma chaise et me mets au garde à vous. J'ouvre fébrilement l'enveloppe avec les doigts tout en ayant soin de ne pas déchirer l'adresse (purée ça aurait été plus rapide de l'ouvrir avec le tire-bouchon de mon couteau suisse!)
De jeunes américains m'écrivent ni plus ni moins de leur envoyer 5 pages dessinées pour leur collectif BD!
Les jambes sciées, je suis abasourdi et relâche d'un coup la pression me laissant retomber de tout mon poids sur ma chaise de bureau. Cette dernière, tout autant surprise du choc, accuse le coup en provocant une petite échappée d'air imitant à merveille le bruit de pet inopiné.
Drôle de résultat
Plusieurs semaines plus tard, je reçois la BD imprimée. Oh !oh ! les autres participants ne sont pas des pro. Ce livre n'est qu'un projet de jeunes débutants... Si j'étais prétentieux, je dirais que leur oeuvre à au moins l'avantage de mettre en valeur ma BD (oups ! Je l'ai dit !) Quoi qu'il en soit, c'est mal barré pour « percer au USA »: un tel ouvrage ne dépassera jamais le cadre familial (Les parents étant les seuls à trouver ma-gni-fi-que l'oeuvre de leur progéniture, fut-elle aussi laide qu'un étron qui vient de naitre*).
Le clin de lune
Alors pourquoi fallait-il que j'y participe ? Si seulement cela pouvait impacter un lecteur ou encourager un auteur (ou un parent !) en herbe... Bah, je n'en saurai jamais rien. Mais qui sait, si un jour je suis bien luné, j'entendrai Dieu m'en toucher un mot. De toute façon, je le crois capable de cacher quasi l'entier d'un astre aussi gros que la lune juste pour faire un clin d'oeil à l'un de ses amis... et pour moi, ça vaut bien tous les rêves américains de la terre.
Justine
Quelque temps plus tard, lors d'une balade forestière, j'ai pensé à Justine. C'est une copine que je n'avais plus vu depuis des années. Au lieu de passer à autre chose, je lui ai immédiatement envoyé l'SMS suivant: « Salut, je suis dans la forêt avec Jésus, et on pense à toi ».
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Néanmoins par souci d'honnêteté, je me dois de rajouter que je ne compte plus le nombre de fois où j'ai franchi la porte de mon domicile une lueur fanatique dans l'oeil, bombant le torse pour mieux clamer en triomphe:
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Sans que cela ne provoque aucun émoi chez mon auditoire familial habitué aux fausses alertes. Heureusement pour moi, j'ai beaucoup d'enfants et donc toujours un cadet sensible à mon effet de scène.
Je dirais même plus
Quoi qu'il en soit, « l'anecdote des 5 pages » a sensiblement amélioré ma manière de communiquer avec Dieu et les gens. Je reste pas mal dur de la feuille, mais j'entends de mieux en mieux la musique. Mais que je sois inspiré ou non, il est un fait indéniable :
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En bref :
Un malentendant se converti avec ma BD!!
Un tout petit échange de courrier vraiment encourageant, je vous laisse le découvrir :
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Kids game Genève
Du 18 au 20 août, je parlerais à pleins pleins d'enfants ! Je l'avais déjà fait l'année passée, c'était tellement fort en émotion de voir comment Dieu agit en eux... La plupart découvrant Dieu pour la première fois...
[:de]Mais allo quoi ?!
C'est lundi matin, et comme à mon habitude avant de me plonger dans la mêlée d'une journée de travail intense, je passe d'abord dans la quiétude de la forêt,
(ils n'ont pas encore branché de fax sur les arbres, c'est pour ça !).
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- Pfff et ensuite, j'en fais quoi...? Je ne connais ni journaux, ni éditeur anglophones, mais bon okay : défi accepté !
A peine arrivé à mon atelier, je contacte le pote à qui j'ai pensé durant la balade pour traduire (qui lui en contacte un autre qu'il estime plus doué que lui). Les jours suivants, je m'applique à courir après mes traductions et leurs corrections pour finalement les appliquer dans les bulles (un travail plus fastidieux qu'il n'y parait).
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Du haut de la forêt, j'ai une vue panoramique sur mon village en contrebas ainsi que sur ma semaine si vite écoulée. Ma BD est prête okay, mais qu'est ce que je vais bien pouvoir en faire...?
Je suis encore perdu dans la brume amazonienne de mes réflexions lorsque que je m'assois machinalement à mon bureau. Tout à coup, la pile de courrier posé en vrac devant moi attire mon attention (sensible augmentation du suspense ambiant). L'adresse sur l'enveloppe me fait l'effet d'une détonation dans la jungle (et le ciel vide s'emplit d'oiseau qui fuient !): elle provient des USA !
De surprise, je saute de ma chaise et me mets au garde à vous. J'ouvre fébrilement l'enveloppe avec les doigts tout en ayant soin de ne pas déchirer l'adresse (purée ça aurait été plus rapide de l'ouvrir avec le tire-bouchon de mon couteau suisse!)
De jeunes américains m'écrivent ni plus ni moins de leur envoyer 5 pages dessinées pour leur collectif BD!
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Drôle de résultat
Plusieurs semaines plus tard, je reçois la BD imprimée. Oh !oh ! les autres participants ne sont pas des pro. Ce livre n'est qu'un projet de jeunes débutants... Si j'étais prétentieux, je dirais que leur oeuvre à au moins l'avantage de mettre en valeur ma BD (oups ! Je l'ai dit !) Quoi qu'il en soit, c'est mal barré pour « percer au USA »: un tel ouvrage ne dépassera jamais le cadre familial (Les parents étant les seuls à trouver ma-gni-fi-que l'oeuvre de leur progéniture, fut-elle aussi laide qu'un étron qui vient de naitre*).
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Justine
Quelque temps plus tard, lors d'une balade forestière, j'ai pensé à Justine. C'est une copine que je n'avais plus vu depuis des années. Au lieu de passer à autre chose, je lui ai immédiatement envoyé l'SMS suivant: « Salut, je suis dans la forêt avec Jésus, et on pense à toi ».
Quelques temps plus tard, elle m'a confié qu'elle s'était éloigné de Dieu, mais que mon petit message est arrivé pile-poil et à point nommé pour la ramener à Lui. (Enorme!)
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Je dirais même plus
Quoi qu'il en soit, « l'anecdote des 5 pages » a sensiblement amélioré ma manière de communiquer avec Dieu et les gens. Je reste pas mal dur de la feuille, mais j'entends de mieux en mieux la musique. Mais que je sois inspiré ou non, il est un fait indéniable :
Plus on prie, plus il y a des « coïncidences ».
En bref :
Un malentendant se converti avec ma BD!!
Un tout petit échange de courrier vraiment encourageant, je vous laisse le découvrir :
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Kids game Genève
Du 18 au 20 août, je parlerais à pleins pleins d'enfants ! Je l'avais déjà fait l'année passée, c'était tellement fort en émotion de voir comment Dieu agit en eux... La plupart découvrant Dieu pour la première fois...
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Quoi qu'il en soit ce vent a d’un coup balayé mes neurones encombrées par la culpabilité pour mettre à jour une idée nouvelle:
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- Tu as une histoire pertinente de Willy Grunch qui fait 5 pages (c'est d’ailleurs à ce moment-même, la seule histoire en tiroir avec ce nombre de page), traduit-la en anglais.
- Pfff et ensuite, j'en fais quoi...? Je ne connais ni journaux, ni éditeur anglophones, mais bon okay : défi accepté !
A peine arrivé à mon atelier, je contacte le pote à qui j'ai pensé durant la balade pour traduire (qui lui en contacte un autre qu'il estime plus doué que lui). Les jours suivants, je m'applique à courir après mes traductions et leurs corrections pour finalement les appliquer dans les bulles (un travail plus fastidieux qu'il n'y parait).
Et maintenant ?
Du haut de la forêt, j'ai une vue panoramique sur mon village en contrebas ainsi que sur ma semaine si vite écoulée. Ma BD est prête okay, mais qu'est ce que je vais bien pouvoir en faire...?
Je suis encore perdu dans la brume amazonienne de mes réflexions lorsque que je m'assois machinalement à mon bureau. Tout à coup, la pile de courrier posé en vrac devant moi attire mon attention (sensible augmentation du suspense ambiant). L'adresse sur l'enveloppe me fait l'effet d'une détonation dans la jungle (et le ciel vide s'emplit d'oiseau qui fuient !): elle provient des USA !
De surprise, je saute de ma chaise et me mets au garde à vous. J'ouvre fébrilement l'enveloppe avec les doigts tout en ayant soin de ne pas déchirer l'adresse (purée ça aurait été plus rapide de l'ouvrir avec le tire-bouchon de mon couteau suisse!)
De jeunes américains m'écrivent ni plus ni moins de leur envoyer 5 pages dessinées pour leur collectif BD!
Les jambes sciées, je suis abasourdi et relâche d'un coup la pression me laissant retomber de tout mon poids sur ma chaise de bureau. Cette dernière, tout autant surprise du choc, accuse le coup en provocant une petite échappée d'air imitant à merveille le bruit de pet inopiné.
Drôle de résultat
Plusieurs semaines plus tard, je reçois la BD imprimée. Oh !oh ! les autres participants ne sont pas des pro. Ce livre n'est qu'un projet de jeunes débutants... Si j'étais prétentieux, je dirais que leur oeuvre à au moins l'avantage de mettre en valeur ma BD (oups ! Je l'ai dit !) Quoi qu'il en soit, c'est mal barré pour « percer au USA »: un tel ouvrage ne dépassera jamais le cadre familial (Les parents étant les seuls à trouver ma-gni-fi-que l'oeuvre de leur progéniture, fut-elle aussi laide qu'un étron qui vient de naitre*).
Le clin de lune
Alors pourquoi fallait-il que j'y participe ? Si seulement cela pouvait impacter un lecteur ou encourager un auteur (ou un parent !) en herbe... Bah, je n'en saurai jamais rien. Mais qui sait, si un jour je suis bien luné, j'entendrai Dieu m'en toucher un mot. De toute façon, je le crois capable de cacher quasi l'entier d'un astre aussi gros que la lune juste pour faire un clin d'oeil à l'un de ses amis... et pour moi, ça vaut bien tous les rêves américains de la terre.
Justine
Quelque temps plus tard, lors d'une balade forestière, j'ai pensé à Justine. C'est une copine que je n'avais plus vu depuis des années. Au lieu de passer à autre chose, je lui ai immédiatement envoyé l'SMS suivant: « Salut, je suis dans la forêt avec Jésus, et on pense à toi ».
Quelques temps plus tard, elle m'a confié qu'elle s'était éloigné de Dieu, mais que mon petit message est arrivé pile-poil et à point nommé pour la ramener à Lui. (Enorme!)
La révélation ultime !
Néanmoins par souci d'honnêteté, je me dois de rajouter que je ne compte plus le nombre de fois où j'ai franchi la porte de mon domicile une lueur fanatique dans l'oeil, bombant le torse pour mieux clamer en triomphe:
- Cette fois, ça y est ! Je crois bien avoir compris un signe divin signifiant que mon art est sur le point de percer ! Fini les pâtes au quotidien, à nous la grande vie ! Chabalabalatatam Carlapatata pifpafpouf ! (c'est du parlé-en-langue et cela doit probablement signifier : « t'inquiète Seigneur, j'ai à nouveau pris des vessies pour des lanternes »)
Sans que cela ne provoque aucun émoi chez mon auditoire familial habitué aux fausses alertes. Heureusement pour moi, j'ai beaucoup d'enfants et donc toujours un cadet sensible à mon effet de scène.
Je dirais même plus
Quoi qu'il en soit, « l'anecdote des 5 pages » a sensiblement amélioré ma manière de communiquer avec Dieu et les gens. Je reste pas mal dur de la feuille, mais j'entends de mieux en mieux la musique. Mais que je sois inspiré ou non, il est un fait indéniable :
Plus on prie, plus il y a des « coïncidences ».
En bref :
Un malentendant se converti avec ma BD!!
Un tout petit échange de courrier vraiment encourageant, je vous laisse le découvrir :
http://www.auderset.com/blog/echange-fb-avec-helene
Kids game Genève
Du 18 au 20 août, je parlerais à pleins pleins d'enfants ! Je l'avais déjà fait l'année passée, c'était tellement fort en émotion de voir comment Dieu agit en eux... La plupart découvrant Dieu pour la première fois...
[:es]Mais allo quoi ?!
C'est lundi matin, et comme à mon habitude avant de me plonger dans la mêlée d'une journée de travail intense, je passe d'abord dans la quiétude de la forêt,
(ils n'ont pas encore branché de fax sur les arbres, c'est pour ça !).
Je parle de différents trucs avec Dieu et aussi parfois pour qu'Il me guide dans mon travail. Mais apparemment aujourd'hui mon cerveau n'est pas au courant de mes belles résolutions... En effet, des tas de pensées hors sujets, (une rencontre de famille, le film d'hier soir, un papillon) me coupent constamment la parole. Au point que parfois, je ne me rappelle même pas du début de ma propre phrase.
- Halala! Quel piètre interlocuteur je fais... Désolé Seigneur.
Et prout la poésie !
Une légère vapeur s'élève du sol. L'air est doux. Un rayon de soleil ayant réussi à se faufiler dans l'abondance des feuillus me caresse chaleureusement la joue. D'un seul coup, toute la multitude des feuilles de la forêt se met à chuchoter un chant à l'unisson, obéissant au doigt et à l'oeil au signal de départ précis d'un chef d’orchestre invisible qui n'est d'autre que le vent. Les feuilles sont parées de perles d’eau qui étincellent soudainement au contact de la lumière, (comme le ferait la nitro dans les mains d'un gars atteint de Parkinson). Je ne saisis pas toutes les dimensions subtiles de l'hymne de ces feuilles, mais néanmoins j'en perçois vaguement la splendeur (bon, certaines d'entre elles postillonnent un peu).
Allo ?
Quoi qu'il en soit ce vent a d’un coup balayé mes neurones encombrées par la culpabilité pour mettre à jour une idée nouvelle:
Et si ce qui me déconcentre était une tentative désespérée de mon Interlocuteur pour me répondre...? Ha ! Ha ! Ha ! Ça me semble d'un farfelu... mais ok, essayons: je me tais (ce qui est déjà un exploit en soi) et voilà la première pensée qui me vient à l'esprit:
- Tu as une histoire pertinente de Willy Grunch qui fait 5 pages (c'est d’ailleurs à ce moment-même, la seule histoire en tiroir avec ce nombre de page), traduit-la en anglais.
- Pfff et ensuite, j'en fais quoi...? Je ne connais ni journaux, ni éditeur anglophones, mais bon okay : défi accepté !
A peine arrivé à mon atelier, je contacte le pote à qui j'ai pensé durant la balade pour traduire (qui lui en contacte un autre qu'il estime plus doué que lui). Les jours suivants, je m'applique à courir après mes traductions et leurs corrections pour finalement les appliquer dans les bulles (un travail plus fastidieux qu'il n'y parait).
Et maintenant ?
Du haut de la forêt, j'ai une vue panoramique sur mon village en contrebas ainsi que sur ma semaine si vite écoulée. Ma BD est prête okay, mais qu'est ce que je vais bien pouvoir en faire...?
Je suis encore perdu dans la brume amazonienne de mes réflexions lorsque que je m'assois machinalement à mon bureau. Tout à coup, la pile de courrier posé en vrac devant moi attire mon attention (sensible augmentation du suspense ambiant). L'adresse sur l'enveloppe me fait l'effet d'une détonation dans la jungle (et le ciel vide s'emplit d'oiseau qui fuient !): elle provient des USA !
De surprise, je saute de ma chaise et me mets au garde à vous. J'ouvre fébrilement l'enveloppe avec les doigts tout en ayant soin de ne pas déchirer l'adresse (purée ça aurait été plus rapide de l'ouvrir avec le tire-bouchon de mon couteau suisse!)
De jeunes américains m'écrivent ni plus ni moins de leur envoyer 5 pages dessinées pour leur collectif BD!
Les jambes sciées, je suis abasourdi et relâche d'un coup la pression me laissant retomber de tout mon poids sur ma chaise de bureau. Cette dernière, tout autant surprise du choc, accuse le coup en provocant une petite échappée d'air imitant à merveille le bruit de pet inopiné.
Drôle de résultat
Plusieurs semaines plus tard, je reçois la BD imprimée. Oh !oh ! les autres participants ne sont pas des pro. Ce livre n'est qu'un projet de jeunes débutants... Si j'étais prétentieux, je dirais que leur oeuvre à au moins l'avantage de mettre en valeur ma BD (oups ! Je l'ai dit !) Quoi qu'il en soit, c'est mal barré pour « percer au USA »: un tel ouvrage ne dépassera jamais le cadre familial (Les parents étant les seuls à trouver ma-gni-fi-que l'oeuvre de leur progéniture, fut-elle aussi laide qu'un étron qui vient de naitre*).
Le clin de lune
Alors pourquoi fallait-il que j'y participe ? Si seulement cela pouvait impacter un lecteur ou encourager un auteur (ou un parent !) en herbe... Bah, je n'en saurai jamais rien. Mais qui sait, si un jour je suis bien luné, j'entendrai Dieu m'en toucher un mot. De toute façon, je le crois capable de cacher quasi l'entier d'un astre aussi gros que la lune juste pour faire un clin d'oeil à l'un de ses amis... et pour moi, ça vaut bien tous les rêves américains de la terre.
Justine
Quelque temps plus tard, lors d'une balade forestière, j'ai pensé à Justine. C'est une copine que je n'avais plus vu depuis des années. Au lieu de passer à autre chose, je lui ai immédiatement envoyé l'SMS suivant: « Salut, je suis dans la forêt avec Jésus, et on pense à toi ».
Quelques temps plus tard, elle m'a confié qu'elle s'était éloigné de Dieu, mais que mon petit message est arrivé pile-poil et à point nommé pour la ramener à Lui. (Enorme!)
La révélation ultime !
Néanmoins par souci d'honnêteté, je me dois de rajouter que je ne compte plus le nombre de fois où j'ai franchi la porte de mon domicile une lueur fanatique dans l'oeil, bombant le torse pour mieux clamer en triomphe:
- Cette fois, ça y est ! Je crois bien avoir compris un signe divin signifiant que mon art est sur le point de percer ! Fini les pâtes au quotidien, à nous la grande vie ! Chabalabalatatam Carlapatata pifpafpouf ! (c'est du parlé-en-langue et cela doit probablement signifier : « t'inquiète Seigneur, j'ai à nouveau pris des vessies pour des lanternes »)
Sans que cela ne provoque aucun émoi chez mon auditoire familial habitué aux fausses alertes. Heureusement pour moi, j'ai beaucoup d'enfants et donc toujours un cadet sensible à mon effet de scène.
Je dirais même plus
Quoi qu'il en soit, « l'anecdote des 5 pages » a sensiblement amélioré ma manière de communiquer avec Dieu et les gens. Je reste pas mal dur de la feuille, mais j'entends de mieux en mieux la musique. Mais que je sois inspiré ou non, il est un fait indéniable :
Plus on prie, plus il y a des « coïncidences ».
En bref :
Un malentendant se converti avec ma BD!!
Un tout petit échange de courrier vraiment encourageant, je vous laisse le découvrir :
http://www.auderset.com/blog/echange-fb-avec-helene
Kids game Genève
Du 18 au 20 août, je parlerais à pleins pleins d'enfants ! Je l'avais déjà fait l'année passée, c'était tellement fort en émotion de voir comment Dieu agit en eux... La plupart découvrant Dieu pour la première fois...
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Saliendo de mi casa esta mañana, he tenido la impresión de haberme enredado gravemente en un montón de raíces de problemas irresolubles… Tomo el sendero que penetra en ese inmenso templo que es el bosque y que me conduce a los pies de su Dios.
"Señor, ya no veo otra salida a mi situación que la de confiar simplemente en ti"
He debido tomar un camino diferente al de costumbre porque me encuentro en una magnífica pradera en la cima de una verde colina.
Desde aquí, admiro a lo lejos el sol filtrando un nuevo día a través de los vapores que se escapan de los bastos campos del valle (Es bonito ¿eh?)
Me doy cuenta de que a mi alrededor la naturaleza germina cientos de miles de nuevos retoños. Una paz cual rocío se posa dulcemente sobre mí...
Buena noticia:
La paz no depende de las circunstancias…
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Extrait de "Rendez-vous dans la forêt 1"
En quittant la maison ce matin, j’ai eu l’impression d’être enlacé grave dans un imbroglio de racines de problèmes insolubles… J’emprunte le sentier qui pénètre dans cet immense temple qu’est la forêt et qui me conduit aux pieds de son Dieu.
– Seigneur, je ne vois plus aucune issue à ma situation, sinon de te faire confiance simplement...
J’ai dû prendre un autre chemin que d’hab car je me retrouve dans une magnifique prairie au sommet d’une colline verdoyante. De là, j’admire au loin le soleil filtrant un jour nouveau à travers les vapeurs s’échappant des vastes champs de la vallée (c’est beau, hein ?)
Je réalise qu’autour de moi la nature germe de centaines de milliers de nouvelles pousses.
Une paix telle la rosée se pose doucement sur moi…
Bonne nouvelle :
La paix ne dépend pas des circonstances…
[:en]
Leaving the house this morning, I had the impression of being entwined in an entanglement of roots of insoluble problems… I take the path which goes inside this huge temple that is the forest and which leads me to the feet of its God.
“Lord, I no longer see any way out of my situation, other than simply trusting you…”
I must have taken a different track from usual as I find myself in a wonderful meadow at the top of a verdant hill. From there, I admire in the distance the sun filtering a new day through the mists rising up from the vast fields of the valley (it’s beautiful, huh?).
It dawns on me that all around me nature is sprouting hundreds of thousands of new shoots.
A peace like the dew settles gently on me…
Good news: Peace does not depend on circumstances…
[:es]
Saliendo de mi casa esta mañana, he tenido la impresión de haberme enredado gravemente en un montón de raíces de problemas irresolubles… Tomo el sendero que penetra en ese inmenso templo que es el bosque y que me conduce a los pies de su Dios.
"Señor, ya no veo otra salida a mi situación que la de confiar simplemente en ti"
He debido tomar un camino diferente al de costumbre porque me encuentro en una magnífica pradera en la cima de una verde colina.
Desde aquí, admiro a lo lejos el sol filtrando un nuevo día a través de los vapores que se escapan de los bastos campos del valle (Es bonito ¿eh?)
Me doy cuenta de que a mi alrededor la naturaleza germina cientos de miles de nuevos retoños. Una paz cual rocío se posa dulcemente sobre mí...
Buena noticia:
La paz no depende de las circunstancias…
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El rocío de la mañana
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Sábado 5 de marzo de 2016, en algún lugar de una autopista de Suiza…
Esta carretera que desfila de manera monótona es de hecho una buena ocasión para tener un cara a cara con Dios, ¿o no? Pero para ser sincero, mis oraciones suenan tan vacías como los banales “¡Hola, ¿Qué tal?!¨que podrían intercambiarse dos personas con prisa por llegar a casa.
¡Venga, Alain! ¡cálmate, hablas con Papá*, con alguien a quien amas!
¡Vale, me concentro!
Hablamos, entre otras cosas, de mi dibujo animado publicado hace tres años:
“Al fin y al cabo, tengo que darte las gracias porque no funcionó enseguida…
No - en serio - Señor, porque sino probablemente nunca hubiera tenido tiempo para publicar mi libro “Cita en el bosque”… Pero, ¿no podrías hacer algo ahora?
¡Recuerda cuánto me gustaba decir que ese dibujo animado iba a tocar a millones de personas! Y estamos tan lejos de lograrlo…
*Apodo cariñoso para Dios.
¡Viral!
Ese mismo día, un perfecto desconocido de nacionalidad rusa cuelga uno de mis “famosos” dibujos animados (son 5 en total) en su página de Facebook. Y en pocos días, esto llama mi atención a través de un mensaje en mi muro de Facebook…
“Vaya, ¿Qué querìa decir esta inscripción:3,4 M?¿No puede ser lo que estoy pensando?”. La duda es lo bastante grande como para que me decida a consultar a un especialista en la materia y entre en su antro prohibido (o sea, la habitación de mi hijo adolescente, si les parece mejor)… mi Benjamín está apoltronado en su escritorio haciendo trucos mágicos en su ordenador, pero cuando le veo abrir los ojos de par en par, comprendo que se trata realmente de… ¡¡3,5 millones de visitas!!
¡¡Y esto sigue!!
En respuesta a este fenómeno, los estudios Moondog Animation, han decidido relanzar activamente sus gestiones para poder realizar nuevos episodios. Se acaba de lanzar una financiación colectiva en la cual todos pueden participar: más información en www.willygrunch.com
Para ver el dibujo animado: https://www.facebook.com/goodfulru/videos/546783215503169/?pnref=story
Mi Facebook: https://www.facebook.com/A.Auderset
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Discussions de passants
Samedi 5 mars 2016, quelque part sur une autoroute en Suisse...
Cette route qui défile de manière monotone est en fait une véritable chance d’avoir un tête à tête avec Dieu, non ? Mais à dire vrai, mes prières sonnent aussi creux que les banals « ça va ? » que pourraient s'échanger deux passants pressés d’arriver à la maison.
Purée, Alain ! Ressaisis-toi, tu parles à Papa*, à quelqu'un que tu aimes !...
Ok, je me concentre !
On parle entre autres de mon dessin animé sorti il y 3 ans :
« En fin de compte, je dois te remercier que ça n'ait pas marché tout de suite...
Non – sérieux – Seigneur, car sinon je n'aurais probablement jamais eu le temps de sortir mon livre « Rendez-vous dans la forêt »... Mais, maintenant, ne pourrais-tu pas faire quelque chose ?
Souviens-toi, j'aimais à dire alors que ce dessin animé toucherait des millions de gens ! Et on en est si loin... »
*surnom affectueux pour Dieu
Buzzzz...
Le jour même, un parfait inconnu de nationalité russe poste un de ces fameux dessins animés (il y en a 5 en tout) sur sa page Facebook. Et seulement quelques jours après, ceci est porté à mon attention par le biais d'un poste sur mon mur Facebook...
Tiens, que veut dire cette inscription : 3,4M ? Ça ne peut tout de même pas être ce que je pense ? Le doute est suffisamment grand pour que je me décide à consulter un spécialiste en la matière et pénètre dans son antre interdite (la chambre d'ado de mon fils, si vous préférez)... Mon Benjamin est affalé sur son bureau en train de faire des trucs magiques sur son ordi, mais quand je vois ses yeux s'écarquiller, je comprends qu'il s'agit bien de... 3,5 millions de vues !!
Et ça continue !!
Suite à ce phénomène, les studios Moondog Animation ont décidé de relancer activement leurs démarches en vue de réaliser de nouveaux épisodes. Un crowdfunding vient d'être lancé auquel vous pouvez tous participer : plus d'info sur www.willygrunch.com
Pour voir le dessin-animé: https://www.facebook.com/goodfulru/videos/546783215503169/?pnref=story
Mon Facebook: https://www.facebook.com/A.Auderset
[:de]
Diskussion von Passanten
Am Samstag, dem 5. März 2016, irgendwo auf einer Schweizer Autobahn...
Diese Straße, die sich eintönig hinzieht, ist irgendwie eine echte Chance, eine Unterredung mit Gott zu haben, oder? Aber, um ehrlich zu sein, klingen meine Gebete wie abgeschmackte „Wie geht´s?“, welche zwei Passanten, die sich schnell voneinander losmachen wollen, austauschen.
Scheibenkleister, Alain! Reiß´ dich wieder zusammen! Du redest mit Papa*, mit jemandem, den du doch magst!...
OK, ich konzentriere mich!
Wir sprechen unter anderem von meinem Zeichentrickfilm, der vor 3 Jahren herauskam:„Eigentlich muss ich mich bei Dir bedanken, dass es nicht gleich geklappt hat...Nee, im ernst, Herr! Sonst hätte ich wahrscheinlich nie die Zeit gehabt, das Buch „Verabredungen im Wald“ herauszubringen... Aber könntest du jetzt vielleicht nicht was machen?Erinnere Dich doch daran, wie ich mir gewünscht habe, dass dieser Zeichentrickfilm Millionen von Menschen berührt! Davon sind wir weit entfernt...“ * Liebevoller Spitzname für Gott Buzzzz...An demselben Tag postet ein völlig unbekannter Mann russischer Staatsangehörigkeit einen dieser Zeichentrickfilme (es gibt insgesamt fünf davon) auf seiner Facebook-Seite. Und nur einige Tage später krieg ich das in meinem Facebook-Profil mit. Nanu? Was bedeutet der Eintrag „3,4M“? Doch nicht das, was ich denke? Mein Verdacht ist so groß, dass ich mich dazu aufraffe, einen Fachmann aufzusuchen und seine verbotene Höhle zu betreten (auf Deutsch, ich gehe ins Teenagerzimmer meines Sohnes)... Mein Bub hockt an seinem Schreibtisch und macht gerade magische Dinge mit seinem Compi, aber als ich sehe, wie er die Augen aufreißt, verstehe ich, dass es sich tatsächlich um 3,5 Millionen Aufrufe!! handelt. Und es geht weiter!!Dadurch haben die Moondog-Animation-Studios entschieden, weitere Schritte einzuleiten, um neue Episoden zu entwickeln. Ein Crowdfunding wurde gestartet, an dem Sie alle teilnehmen können. Mehr Infos finden Sie unter www.willygrunch.com Wenn Sie den Zeichentrickfilm sehen wollen: https://www.facebook.com/goodfulru/videos/546783215503169/?pnref=story Meine Facebook-Seite: https://www.facebook.com/A.Auderset
[:en]
Saturday 5 March 2016, somewhere on a motorway in Switzerland...
This road, rolling by in a monotonous way, is actually a really good opportunity to have a tête-à-tête with God, isn’t it? But, to tell you the truth, my prayers sometimes sound as hollow as that banal ‘How are you?’ two passers-by in a hurry to get home might exchange.
Good grief, Alan! Get a grip of yourself, you’re talking to your Dad*, to someone you love!...
OK, I’ll focus!
Amongst other things, we talk about my cartoon that came out 3 years ago:
‘When all’s said and done, I have to thank you that it didn’t do well right away...
No - seriously - Lord, cos otherwise I probably wouldn’t’ve had the time to bring out my book A date in the forest. But couldn’t you do something now?
Remember, I used to love to say that that cartoon would touch millions of people! And we’re so far away from that...’
*affectionate nickname for God
Buzzzz...
That very day, a complete stranger of Russian nationality posts one of those cartoons I was just talking about (there are five of them in all) on his Facebook page. And just a few days later, this is brought to my attention through a post on my Facebook wall...
Hey, what does this writing mean: 3.4M? That really can’t be what I think it is. My doubt is sufficiently great for me to decide to consult a specialist on the matter and I go into his private den (my teenage son’s bedroom, if you prefer)...
My Benjamin is slumped over his desk, busy doing magic things on his computer, but when I see his eyes jump out, I understand that it really is a matter of... 3.5 million views !!
And the story goes on !!
Following on from this phenomenon, the studio, Moondog Animation, has decided to reactivate their procedures, with the aim of producing new episodes. A crowdfunding has just been launched that you can all take part in: more information on www.willygrunch.com
To see the cartoon: https://www.facebook.com/goodfulru/videos/546783215503169/?pnref=story
My Facebook page: https://www.facebook.com/A.Auderset
[:es]
Sábado 5 de marzo de 2016, en algún lugar de una autopista de Suiza…
Esta carretera que desfila de manera monótona es de hecho una buena ocasión para tener un cara a cara con Dios, ¿o no? Pero para ser sincero, mis oraciones suenan tan vacías como los banales “¡Hola, ¿Qué tal?!¨que podrían intercambiarse dos personas con prisa por llegar a casa.
¡Venga, Alain! ¡cálmate, hablas con Papá*, con alguien a quien amas!
¡Vale, me concentro!
Hablamos, entre otras cosas, de mi dibujo animado publicado hace tres años:
“Al fin y al cabo, tengo que darte las gracias porque no funcionó enseguida…
No - en serio - Señor, porque sino probablemente nunca hubiera tenido tiempo para publicar mi libro “Cita en el bosque”… Pero, ¿no podrías hacer algo ahora?
¡Recuerda cuánto me gustaba decir que ese dibujo animado iba a tocar a millones de personas! Y estamos tan lejos de lograrlo…
*Apodo cariñoso para Dios.
¡Viral!
Ese mismo día, un perfecto desconocido de nacionalidad rusa cuelga uno de mis “famosos” dibujos animados (son 5 en total) en su página de Facebook. Y en pocos días, esto llama mi atención a través de un mensaje en mi muro de Facebook…
“Vaya, ¿Qué querìa decir esta inscripción:3,4 M?¿No puede ser lo que estoy pensando?”. La duda es lo bastante grande como para que me decida a consultar a un especialista en la materia y entre en su antro prohibido (o sea, la habitación de mi hijo adolescente, si les parece mejor)… mi Benjamín está apoltronado en su escritorio haciendo trucos mágicos en su ordenador, pero cuando le veo abrir los ojos de par en par, comprendo que se trata realmente de… ¡¡3,5 millones de visitas!!
¡¡Y esto sigue!!
En respuesta a este fenómeno, los estudios Moondog Animation, han decidido relanzar activamente sus gestiones para poder realizar nuevos episodios. Se acaba de lanzar una financiación colectiva en la cual todos pueden participar: más información en www.willygrunch.com
Para ver el dibujo animado: https://www.facebook.com/goodfulru/videos/546783215503169/?pnref=story
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Una locura en Facebook
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Otoño de 2015 (3 años más tarde)
El tiempo de la cosecha
Algunas veces tengo la impresión de que aquí en la tierra soy una especie de jardinero que tiene la responsabilidad de cultivar unos árboles directamente importados del jardín de Edén. En lo que me concierne, son esencialmente artísticos. Sus frutos tienen gusto a buen humor y producen fe cuando se les muerde (¡sí, literalmente!). Esas maravillas, se las debo a Jesús, el Sol del Edén. Y sin una sesión cotidiana de bronceado a su lado, mis frutos carecerían cruelmente de vitaminas…
¡Cada uno de ellos requiere una atención constante y crece muy lentamente!
Fíjense, por ejemplo, en el naranjo musical, ¡ha tardado por lo menos 5 años en dar su primer fruto en forma del CD: Saahsal (Rock alternativo)!, igual que el DVD, de sabor cítrico agridulce : Manshow. El Comicano (árbol del cómic), disfruta de mayores cuidados y por eso apenas tarda “un” año o dos en dar fruto. En cuanto a los frutos que crecen a la sombra de mis « citas en el bosque » (tomo 2), pronto estarán maduros. El “azar” ha querido que casi todos los frutos hayan madurado al mismo tiempo…
¡¡Lo nunca visto en el taller!!
El enviado I
Me encuentro regando un nuevo árbol de cómic que todavía es muy pequeño, cuando oigo el silbido del teléfono a mis espaldas. Probablemente sea porque todavía sigo inmerso en mi dibujo, que no opongo mucha resistencia a su extraña demanda. Al otro lado de la línea, un médico me propone una cita para consultarme acerca de “algo”.
Bah, seguro que es un siquiatra en busca de un caso desesperado...
Suena tan raro que me dan ganas de fregar los platos …(sí, porque lo hago charlando con Dios…). De repente me llega un pensamiento profundo acerca de mi interlocutor invisible que termina por aumentar mi curiosidad… vaya, vaya, vaya… se diría que Él está detrás de esta cita…
Recibo muchas visitas en mi taller, les doy mi palabra de que a veces son más extrañas las unas que las otras… ( ¿podría ser que alguna de mis plantas exóticas esté impregnando el aire con algún producto alucinógeno?), pero esta, la recibo con una atención especial.
El médico, un personaje relajado pero profundo, me explica que el Señor le ha ordenado crear un grupo destinado a sostener mi trabajo.
Yo, en mi cabeza:
- Señor, ¡¿entonces tú habías oído aquella petición…?!
En respuesta al episodio de las Islas Canarias (http://protestantedigital. com/cultural/36593/Canarias_ no_es_un_sueno), yo había hecho reeditar todo un palé de cómics en español que por el momento se contenta con cubrirse de polvo en un rincón de mi taller. Me creas o no, el médico embarcó 300 bajo el brazo teniendo como primera misión: darlos a conocer (!)
El enviado 2
Algunos días más tarde, estoy preguntándome como arreglármelas con esas cosechas múltiples e inminentes, cuando uno de mis amigos y consejeros se planta en el taller:
- Alain, ¿Te acuerdas de tu cómic sin palabras? ¿Por qué no sale? Siento que hay que hacer algo, por eso lo he consultado con dos amigos (uno de ellos es el famoso médico) y juntos, hemos decidido financiar la impresión. Aquí tienes el dinero para una primera edición (5000 ejemplares)…
- Señor, ¿estás de broma?¿Ahora?
El tiempo de las respuestas
Por fin he podido asistir al nacimiento de este cómic sin palabras así como al del grupo de apoyo Auderset que, por el momento, tiene como misión principal la difusión de éste. Después de esto (el teléfono me silba a menudo, incluso en mi apartamento), he tenido numerosas peticiones fuera de lo ordinario. Por ejemplo esta, que es especialmente significativa:
- ¡Buenos días Alain, necesitamos tu ayuda! Queremos alcanzar con el mensaje del amor de Cristo a las prostitutas de nuestra ciudad. Como la mayoría de ellas no suele hablar francés sino otras lenguas extranjeras ¿No podrías hacer un cómic sin palabras?
- ¡No me lo puedo creer! ¡si acabamos de editar uno!
Qué gran bálsamo para mi corazón poder ver que todo había sido previsto por adelantado y que finalmente estoy participando en un proyecto que me supera en todos los sentidos. El silencio de estos años no era pues una cuestión de retraso ni de fracaso, sino una cuestión de estaciones.
Solo el Señor de los tiempos los conoce realmente, se trate de nuestras vidas o de nuestros proyectos.
Pase lo que pase, sigamos confiando en esa mano invisible en la que los hemos depositado.
Algunos días más tarde, el cómic sin palabras salió rumbo a una asociación parecida que ayuda a las prostitutas de Ginebra (sin relación con la primera)…
El libro también ha sido pedido para ser utilizado en centros carcelarios así como para otros proyectos sorprendentes.
Esto continúa
Han bastado tres semanas para agotar todas las reservas, pero gracias a un nuevo donativo, hemos podido reimprimir 7500 ejemplares (con las referencias bíblicas traducidas en 4 idiomas).
Últimamente, ha sido encargada una edición especial para una misión suiza.
Los ecos de las personas tocadas por este simpático librito comienzan a resonar en mis oídos…¡quizás se los pueda contar algún día!
En I-tunes I book, étc.
Otra cosa fantástica: mi cómic « Idées reçues » (« ¡Ay, Dios mío! » en español) igual que Robi, Marcel y Willy Grunch, está ahora disponible en versión numérica en francés, inglés, alemán y español...
Con Saahsal www.saahsal.com, mi grupo de música, tocamos cada vez más a menudo en las altas esferas del rock…
¡Qué vuestras oraciones sean para nosotros un abono fertilizante sobre nuestra creatividad!
pincha aquí, para ver este librito: http://www.auderset.com/es/bd-sans-parole
parte 1 parte 2 parte 3
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Automne 2015 (3 ans plus tard)
Le temps de la récolte
J’ai parfois l’impression d’être ici-bas une sorte de jardinier, ayant la responsabilité de cultiver des arbres directement importés du jardin d’Eden. En ce qu'il me concerne, ils sont essentiellement artistiques. Leurs fruits ont un goût de bonne humeur et produisent la foi quand
on les croque (ouais, carrément!)... Ces merveilles, je les dois à Jésus, le Soleil d’Eden. Et sans une séance quotidienne de bronzage à Ses côtés, mes fruits manqueraient cruellement de vitamines...
Chacun d’eux demande une attention assidue et pousse très lentement!
Prenez l’oranger musical, par exemple...Il a pris pas moins de 5 ans avant de donner son premier fruit, sous la forme du CD Saahsal (Rock alternatif) ! Pareil pour le DVD au goût sucré/acide du citrone-manshow. Le Bédésier (arbre à BD), lui, profite de soins accrus et du coup ne prend qu’un an ou deux pour produire son fruit. Quant aux fruits des bois qui poussent à l’ombre de mes rendez-vous dans la forêt (tome 2), ils seront bientôt mûrs.
Le « hasard » a voulu que presque tous ces fruits arrivent à maturité en même temps...
Du jamais vu à l’atelier!!
L’envoyé 1
Je suis déjà en train d’arroser un nouvel arbre à BD encore tout petit, quand j’entends le téléphone me siffler derrière l’épaule. C’est probablement parce que je ne suis pas encore tout à fait sorti de mon dessin que je n’oppose pas plus de résistance à son étrange requête... A l’autre bout du fil, un médecin me propose une consultation pour me parler de «quelque chose».
Bah, sûrement un psychiatre en recherche d’un cas désespéré...
C’est suffisamment étrange pour que j’aie envie de faire la vaisselle... (vi pask je la fais en papotant avec Dieu...) J’ai une pensée forte qui me vient soudain de mon interlocuteur invisible et qui finit d’aiguiser ma curiosité. Tiens, tiens, tiens, on dirait bien qu’Il est derrière ce rendez-vous...
Je reçois plein de visites à l’atelier, ma foi, elles sont parfois plus étranges les unes que les autres... (Peut-être qu’une de mes plantes exotiques émet un produit hallucinogène dans l’air !?), mais pour le coup, j’accueille celle-ci avec une attention particulière.
Le médecin, un personnage relax mais profond m’explique que le Seigneur l’a mandaté pour créer un groupe destiné à soutenir mon travail.
Moi, dans ma tête :
- Seigneur, tu avais donc quand même entendu cette requête... ?!
Suite à l’épisode des îles Canaries (page 58 de « Rendez-vous dans la forêt »), j’avais fait rééditer toute une palette de BD espagnoles qui pour l’instant se contente de prendre la poussière dans un coin de mon atelier. Voilà-t’y pas que le médecin en embarque 300 sous les bras avec comme première mission : la faire connaître (!)
L’envoyé 2
Quelques jours plus tard, je suis en train de me demander comment m’en sortir avec ces récoltes multiples et imminentes, quand un de mes amis et conseillers se pointe à l’atelier:
– Alain, tu te souviens de ta BD sans parole? Pourquoi ne sort-elle pas? Je trouve qu’il faut faire
quelque chose, alors j’ai consulté deux autres amis (l’un d’eux est le fameux médecin) et ensemble, nous avons décidé d’en financer l’impression. Voici l’argent pour une première édition (5’000 exemplaires)...
– Seigneur... sérieux? Maintenant?
Le temps des réponses
J’ai donc finalement assisté à la naissance de cette BD sans parole, ainsi qu’au groupe de soutien Auderset qui, pour l’instant, a comme principale mission de m’aider à la diffusion de celle-ci.
Suite à cela (le téléphone me siffle souvent jusque dans mon appart’), j’ai eu de nombreuses demandes sortant de l’ordinaire. En voici une particulièrement significative :
– Bonjour Alain, on a besoin de ton aide! On aimerait atteindre les prostituées de ma ville avec le message d’Amour du Christ. Comme elles ne parlent souvent pas le français mais une multitude de langues étrangères très différentes, ne pourrais-tu pas réaliser une BD sans parole ?
– Mais c’est ouf ça, elle vient justement de sortir...!!
Quel baume au cœur de voir que tout avait été ainsi prévu d’avance et que je participe finalement à un projet qui me dépasse en tout point.
Le silence de ces années n’était donc ni une question de retard ou d’échec, mais une question de saisons.
Seul le Maître du temps les connait vraiment, que ce soit pour nos vies ou nos projets.
Quoi qu’il arrive, restons confiants en cette main invisible dans laquelle nous les avons déposées.
Quelques jours plus tard, la BD sans paroles est partie pour une association semblable en faveur des prostituées de Genève, (sans aucune concertation avec la première)...
Le livre a aussi été commandé pour être utilisé en milieu carcéral ainsi que pour d’autres projets étonnants...
Ca Continue
Trois semaines ont suffi pour épuiser totalement les stocks mais grâce à un nouveau don, nous avons pu en réimprimer 7’500 exemplaires (avec les références bibliques traduites en 4 langues).
Dernièrement, une édition spéciale a été commandée par une mission Suisse.
Les échos de personnes touchées par ce drôle de petit ouvrage commencent à arriver à mes oreilles... j’aurai probablement l’occasion de vous en reparler !
Pour voir la BD sans parole : http://www.auderset.com/bd- sans-parole
Sur I-tunes store, I-book, etc.
Autre chose fantastique :
ma BD Idées Reçues (ainsi que Robi, Marcel et Willy Grunch ) est maintenant disponible en version numérique en français, anglais, allemand et espagnol.
Avec Saahsal (www.saahsal.com), le groupe de musique on joue de plus en plus souvent dans des hauts lieux du rock...
Que vos pensées soient pour nous un engrais fertilisant sur notre créativité !
[:de]
Herbst 2015 (3 Jahre später)
Die Zeit der Ernte
Ich habe manchmal den Eindruck, hier unten wie eine Art Gärtner zu sein, der dafür verantwortlich ist, Bäume zu züchten, die direkt aus dem Garten Eden stammen. Diese Bäume sind rein künstlerischer Natur. Ihre Früchte schmecken nach guter Laune und erzeugen Glauben, wenn man reinbeißt (doch, echt!)... Dieses Wunder habe ich Jesus zu verdanken, der paradiesischen Sonne. Und wenn ich nicht jeden Tag in Seiner Gegenwart bräunen würde, würde es meinen Früchten grässlich an Vitaminen mangeln...
Jede Frucht braucht eine emsige Aufmerksamkeit und wächst sehr langsam!
So der musikalische Orangenbaum zum Beispiel: Nicht weniger als fünf Jahre waren nötig, damit die erste Frucht gedeiht. Die CD Saahsal kam dabei heraus (Alternativer Rock)! Ebenso für die DVD mit dem süß-sauren Nachgeschmack der Zitrone-Manshow (Zitr-one-Man-show). Der Comicbaum genießt eine besondere Aufmerksamkeit und braucht daher nur ein bis zwei Jahre, um seine Frucht zu tragen. Und die Waldbeeren, die im Schatten von „Verabredungen im Wald 2“ gedeihen, werden auch bald reif sein.
Der „Zufall“ wollte, dass fast all diese Früchte gleichzeitig zu ihrer Reife gelangen...
Das haben wir im Atelier noch nie gesehen.
Der Gesandte Nr. 1
Ich bin gerade dabei, einen neuen, ganz jungen Comicbaum zu begießen, da bimmelt das Telefon hinter mir. Ich bin noch halb in Gedanken bei meinem Bild und deshalb wehre ich mich nicht gegen die seltsame Bitte des Anrufers... Am Ende der Leitung möchte ein Arzt eine Sprechstunde und will mit mir über „etwas“ reden.
Naja, bestimmt ein Psychiater, der auf der Suche nach einem hoffnungslosen Fall ist...
Die Sache geht mir dermaßen nach, dass ich Lust bekomme, den Abwasch zu machen. (Doch, doch: Ich mache den und schwatze dabei mit Gott). Ich habe einen ganz starken Eindruck von meinem unsichtbaren Gesprächspartner von vorhin, der meine Neugier richtig wachrüttelt. Na? Hab´ doch den Eindruck, dass ER sich hinter diesem Treffen verbirgt... Ich werde sehr häufig in meinem Atelier besucht, die einen sind manchmal seltsamer als die andern... (Vielleicht strahlt eine meiner exotischen Pflanzen eine halluzinogene Substanz aus?!), aber dieses Mal empfange ich diesen Menschen mit einer besonderen Aufmerksamkeit.
Der Arzt, ein chilliger, aber geistreicher Mensch, erklärt mir, dass ihn der Herr beauftragt hat, eine Gruppe zu gründen, die mich bei meiner Aufgabe unterstützen soll.
In meinem Kopf sage ich mir:
- Herr, Du hattest doch diese Bitte gehört... ?!
Nach meinem Abenteuer auf den Kanareninseln (s. Seite 58 von „Verabredungen im Wald“) hatte ich eine ganze Fuhre spanischer Comics neu auflegen lassen, die zu der Zeit in einer Ecke des Ateliers als Staubfänger fungierten. Und davon nimmt er 300 untern Arm, um seinen ersten Auftrag zu erfüllen: sie bekannt zu machen.
Der Gesandte Nr. 2
Einige Tage später bin ich gerade dabei, mir die Frage zu stellen, wie ich mit diesen vielfachen und besonderen Ernten umgehen soll, als einer meiner Freunde und Berater bei mir aufkreuzt:
- Alain, erinnerst du dich noch an das Comic ohne Worte? Warum wird es nicht gedruckt? Ich finde, dass wir was tun sollten, also habe ich die Meinung von zwei Leuten eingeholt (einer von denen ist der besagte Arzt) und wir wollen zusammen den Druck finanzieren. Hier hast du das Geld für die erste Auflage (5000 Exemplare)...
- Herr? Echt? ... Jetzt?
Die Zeit der Antworten
Ich durfte also erleben, wie dieses Comic ohne Worte geboren wurde. Ebenso gibt es jetzt die Unterstützungsgruppe Auderset, die mir momentan hauptsächlich hilft, es zu verbreiten.
In Folge dessen habe ich mehrere außergewöhnliche Bitten erlebt (das Telefon bimmelt oft bis in meine Wohnung hinein). Hier eine dieser Bitten:
- Hallo, Alain, wir bräuchten deine Hilfe. Wir möchten gern die Botschaft der Liebe von Christus an eine Prostituiertengruppe meiner Stadt weitergeben. Da sie selten Französisch reden, sondern eher ganz viele verschiedene Sprachen, wäre es nicht möglich, dass du ein Comic ohne Worte machst?
- Das gibt´s doch nicht! Er ist gerade erschienen!!
Es ist wie Balsam für die Seele, zu erkennen, dass alles sorgfältig geplant worden ist und dass ich letztendlich an einem Projekt teilnehme, das über meinen Verstand geht.
Die Stille, die all diese Jahre hindurch herrschte, war also weder ein Verspätungsproblem, noch eine Sache des Scheiterns, sondern eine Frage der passenden Jahreszeit.
Allein der Herr der Zeiten kennt sie wirklich, seien es unser Leben oder unsere Projekte.
Egal, was passiert, lasst uns weiterhin dieser unsichtbaren Hand vertrauen, in die wir alles hineingelegt haben.
Einige Tage später ist das Comic ohne Worte zu einer Vereinigung gegangen, die sich um Prostituierte in Genf kümmert (ohne jegliche Absprache mit der ersten)...
Das Buch wurde auch bestellt, um in Gefängnissen sowie bei anderen befremdlichen Projekten verwendet zu werden...
Innerhalb von vier Wochen gingen die Lagerbestände zu Ende, aber durch eine weitere Spende konnten 7500 Stück nachgedruckt werden (mit biblischen Zitaten in vier Sprachen).
Neulich wurde eine Sonderausgabe von einer Schweizer Missionsgesellschaft bestellt.
Das Echo derer, die von diesem kleinen Buch angesprochen worden sind, beginnt erst, an mein Ohr zu gelangen... Bestimmt werde ich irgendwann die Gelegenheit haben, euch davon zu erzählen!
Auf iTunes store, I-Book usw.
Weitere fantastische Sache:
Meine Comics Ach, du lieber Himmel Robi, Marcel und Willy Grunch sind nun digital auf Französisch, Englisch, Deutsch und Spanisch zu erhalten.
Mit Saahsal (www.saahsal.com), unserer Musikband, spielen wir immer mehr in den Hot Spots des Rocks...
Mögen eure Gedanken ein wertvolles Düngemittel für unsere Kreativität sein.
Um das Comic ohne Worte zu sehen, von dem in dieser Geschichte die Rede ist, klicken Sie hier:http://www.auderset.com/ en/bd-sans-parole
[:en]
Autumn 2015 (3 years later)
A time to harvest
I sometimes have the impression that I’m a kind of gardener here on earth, with the responsibility of growing trees directly imported from the Garden of Eden. As far as I’m concerned, they are essentially artistic. Their fruits have a taste of good humour and produce faith when we bite into them (yes, really!). I owe these wonders to Jesus, the Sun of Eden. Without a daily session sunning themselves by His side, my fruits would be seriously lacking in vitamins...
Each of them demands constant attention and grows very slowly! Take the musical orange tree, for example, it took no less than 5 years before producing its first fruit in the form of the CD Saahsal (alternative rock)! The same is true for the DVD with the sweet and sour taste of Lemon–Man-Show (The One Man Show). As for the comic book tree, it benefits from the accumulated care it has received from us, and, as a result, only takes one or two years to bear its fruit. As for the woodland fruits growing in the shade of my Appointments in the Forest (Volume 2), they will soon be ripe.
‘Chance’ has decreed that almost all these fruits reach maturity at the same time...Not something you see every day in the workshop!
The envoy 1
I’m already busy watering a new, still tiny, comic-book tree, when I hear the telephone ringing over my shoulder. It’s probably because I haven’t quite emerged from my drawing that I don’t put up more resistance to his strange request... At the other end of the line, a doctor suggests that I have a consultation with him so that he can speak to me about “something”. Aaargh, probably a psychiatrist looking for a hopeless case...
It’s sufficiently strange for me to have the urge to do the washing up….. (‘cos I do it while chatting to God…). I have a distinct thought which comes to me suddenly from the invisible person I’m conversing with, and which ends up whetting my curiosity….well, well, well…...you’d think that He was behind this appointment….
I get lots of visits at the workshop; and, my goodness, at times some of them are stranger than others …. (maybe one of my exotic plants exudes an hallucinogenic substance into the air!?) but, actually, I welcome such visits with particular attention.
The doctor, a laid-back but thoughtful person, explains to me that the Lord has commissioned him to create a group aimed at supporting my work.
Inside my head, I’m thinking: ‘Lord, so you really had heard that request after all…?!’
I had got a whole pallet of Spanish comic books reprinted, which for the moment are merely gathering dust in a corner of my workshop.
(Following the episode in the Canary Islands, http://evangelicalfocus.com/magazine/795/The_Canaries_a_dream) ….and, what do you know, the doctor sets off with 300 of them under his arm with, as his first mission: making it known (!)
The envoy 2
A few days later, I’m just wondering how I’m going to cope with the imminent bumper crops, when one of my friends and counsellors turns up at the studio.
‘Alain, d’you remember your Comic Book Without Words? Why hasn’t it come out? I think that something needs to be done about it, so I’ve consulted two other friends (one of them being the doctor!) and between us we have decided to finance the printing. Here’s the money for a first edition (of 5,000 copies)...
‘Lord….seriously ? Now ?!’
A time for responses
So, in the end, I was present at the birth of that Comic Book Without Words*, as well as of the Auderset support group, whose principle mission, for the moment, is to help me distribute the former.
Following this (the telephone often rings right into my flat), I have had numerous requests that are out of the ordinary. Here’s one particularly meaningful one:
‘Hallo Alain, we need your help! We’d like to reach the prostitutes in my town with the message of Christ’s love, but unfortunately, they all speak a multitude of very different foreign languages, couldn’t you produce a comic book without words?
‘Man, that’s crazy! It’s only just come out...!!’
How heart-warming to see that everything had been planned in advance like that, and that, at last, I’m participating in a project which is so much bigger than I am, in every way... So the silence of all those years wasn’t a question of falling behind or of failure, but a question of seasons.
Only the Master of Time really knows them, whether for our lives or for our projects. Whatever happens, let’s remain confident in this invisible hand into which we have placed them. Some days later, the Comic Book Without Words set off to a similar charity, working amongst prostitutes in Geneva (without any consultation with the first charity)...
The book has also been ordered to be used in a prison setting, as well as for other fantastic projects…..
The story continues
It’s only taken three weeks to run completely out of stock, but thanks to a new gift, we’ve been able to print another 7,500 copies (with Biblical references translated into 4 languages). Recently, a special edition has been ordered by a Swiss mission. The echoes of people touched by this funny little book are beginning to reach my ears... I’ll probably have the opportunity to talk to you about them another time.
In the iTunes store, iBook, etc.
Another fantastic thing: My comic book Conventional Wisdom (as well as Robi, Marcel and Willy Grunch) is now available in a digital version in French, English, German and Spanish.
With Saahsal, (www.saahsal.com) the music group, we’re playing more and more often in real hotspots of rock... May your thoughts towards us be as fertiliser for our creativity!
*to see Comic book without words for yourself, follow the link: www.auderset.com/bd-sans-parole
part 1 part 2 part 3 [:es]
Otoño de 2015 (3 años más tarde)
El tiempo de la cosecha
Algunas veces tengo la impresión de que aquí en la tierra soy una especie de jardinero que tiene la responsabilidad de cultivar unos árboles directamente importados del jardín de Edén. En lo que me concierne, son esencialmente artísticos. Sus frutos tienen gusto a buen humor y producen fe cuando se les muerde (¡sí, literalmente!). Esas maravillas, se las debo a Jesús, el Sol del Edén. Y sin una sesión cotidiana de bronceado a su lado, mis frutos carecerían cruelmente de vitaminas…
¡Cada uno de ellos requiere una atención constante y crece muy lentamente!
Fíjense, por ejemplo, en el naranjo musical, ¡ha tardado por lo menos 5 años en dar su primer fruto en forma del CD: Saahsal (Rock alternativo)!, igual que el DVD, de sabor cítrico agridulce : Manshow. El Comicano (árbol del cómic), disfruta de mayores cuidados y por eso apenas tarda “un” año o dos en dar fruto. En cuanto a los frutos que crecen a la sombra de mis « citas en el bosque » (tomo 2), pronto estarán maduros. El “azar” ha querido que casi todos los frutos hayan madurado al mismo tiempo…
¡¡Lo nunca visto en el taller!!
El enviado I
Me encuentro regando un nuevo árbol de cómic que todavía es muy pequeño, cuando oigo el silbido del teléfono a mis espaldas. Probablemente sea porque todavía sigo inmerso en mi dibujo, que no opongo mucha resistencia a su extraña demanda. Al otro lado de la línea, un médico me propone una cita para consultarme acerca de “algo”.
Bah, seguro que es un siquiatra en busca de un caso desesperado...
Suena tan raro que me dan ganas de fregar los platos …(sí, porque lo hago charlando con Dios…). De repente me llega un pensamiento profundo acerca de mi interlocutor invisible que termina por aumentar mi curiosidad… vaya, vaya, vaya… se diría que Él está detrás de esta cita…
Recibo muchas visitas en mi taller, les doy mi palabra de que a veces son más extrañas las unas que las otras… ( ¿podría ser que alguna de mis plantas exóticas esté impregnando el aire con algún producto alucinógeno?), pero esta, la recibo con una atención especial.
El médico, un personaje relajado pero profundo, me explica que el Señor le ha ordenado crear un grupo destinado a sostener mi trabajo.
Yo, en mi cabeza:
- Señor, ¡¿entonces tú habías oído aquella petición…?!
En respuesta al episodio de las Islas Canarias (http://protestantedigital. com/cultural/36593/Canarias_ no_es_un_sueno), yo había hecho reeditar todo un palé de cómics en español que por el momento se contenta con cubrirse de polvo en un rincón de mi taller. Me creas o no, el médico embarcó 300 bajo el brazo teniendo como primera misión: darlos a conocer (!)
El enviado 2
Algunos días más tarde, estoy preguntándome como arreglármelas con esas cosechas múltiples e inminentes, cuando uno de mis amigos y consejeros se planta en el taller:
- Alain, ¿Te acuerdas de tu cómic sin palabras? ¿Por qué no sale? Siento que hay que hacer algo, por eso lo he consultado con dos amigos (uno de ellos es el famoso médico) y juntos, hemos decidido financiar la impresión. Aquí tienes el dinero para una primera edición (5000 ejemplares)…
- Señor, ¿estás de broma?¿Ahora?
El tiempo de las respuestas
Por fin he podido asistir al nacimiento de este cómic sin palabras así como al del grupo de apoyo Auderset que, por el momento, tiene como misión principal la difusión de éste. Después de esto (el teléfono me silba a menudo, incluso en mi apartamento), he tenido numerosas peticiones fuera de lo ordinario. Por ejemplo esta, que es especialmente significativa:
- ¡Buenos días Alain, necesitamos tu ayuda! Queremos alcanzar con el mensaje del amor de Cristo a las prostitutas de nuestra ciudad. Como la mayoría de ellas no suele hablar francés sino otras lenguas extranjeras ¿No podrías hacer un cómic sin palabras?
- ¡No me lo puedo creer! ¡si acabamos de editar uno!
Qué gran bálsamo para mi corazón poder ver que todo había sido previsto por adelantado y que finalmente estoy participando en un proyecto que me supera en todos los sentidos. El silencio de estos años no era pues una cuestión de retraso ni de fracaso, sino una cuestión de estaciones.
Solo el Señor de los tiempos los conoce realmente, se trate de nuestras vidas o de nuestros proyectos.
Pase lo que pase, sigamos confiando en esa mano invisible en la que los hemos depositado.
Algunos días más tarde, el cómic sin palabras salió rumbo a una asociación parecida que ayuda a las prostitutas de Ginebra (sin relación con la primera)…
El libro también ha sido pedido para ser utilizado en centros carcelarios así como para otros proyectos sorprendentes.
Esto continúa
Han bastado tres semanas para agotar todas las reservas, pero gracias a un nuevo donativo, hemos podido reimprimir 7500 ejemplares (con las referencias bíblicas traducidas en 4 idiomas).
Últimamente, ha sido encargada una edición especial para una misión suiza.
Los ecos de las personas tocadas por este simpático librito comienzan a resonar en mis oídos…¡quizás se los pueda contar algún día!
En I-tunes I book, étc.
Otra cosa fantástica: mi cómic « Idées reçues » (« ¡Ay, Dios mío! » en español) igual que Robi, Marcel y Willy Grunch, está ahora disponible en versión numérica en francés, inglés, alemán y español...
Con Saahsal www.saahsal.com, mi grupo de música, tocamos cada vez más a menudo en las altas esferas del rock…
¡Qué vuestras oraciones sean para nosotros un abono fertilizante sobre nuestra creatividad!
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Línea de lleg.. ¡de salida!
La obra misionera en cuestión es un enorme terreno rodeado de césped por todas partes. Es un poco como si hubiesen querido poner esa moqueta omnipresente en el interior, también en el exterior. Pero también hay estanques artificiales y árboles rodeados de flores con tanto cuidado que se diría que algo choca con la realidad. Un bosque privado lujurioso rodea las oficinas, que también están cuidadosamente situadas en un edificio que parece tallado en una roca. Me siento como si fuera un emisario de Europa que viene a solicitar refuerzos al ejército de los Estados Unidos. En algunos minutos, llegaré tarde a la cita…
Antes de penetrar en el territorio feudal, hay que atravesar una barrera con unos guardias que nos piden nuestros papeles. ¿Realmente me están esperando en un lugar como éste? el vigilante aclara sus últimas dudas al mismo tiempo que levanta la barrera. El camino está tan limpio que se diría que acaba de ser dibujado para un libro de cuentos y leyendas de niños. Una delegación encorbatada me espera a la entrada y me acoge cual equipo técnico de un piloto de fórmula uno. Me indican los WC, me dan palmaditas en el hombro, se compadecen de mis desventuras.
Las paredes de los baños son tan lujosas que a uno le remuerde la conciencia cuando hace aguas menores allí (es casi como si uno hiciera sus necesidades en el frutero del salón). Para el pequeño suizo que soy, aquí todo es desmesurado, pero me niego categóricamente a juzgar lo que veo, estoy justo en otra dimensión con otras reglas. Meto mi cabeza bajo el agua del grifo para borrar las últimas señales de cansancio. ¡Es la hora! Como por arte de magia, me encuentro sobre una estrada. El público me observa fijamente, curiosos por escuchar lo que este completo desconocido ha venido a decirles… (A menos que me estén mirando porque todavía me está cayendo agua por la cara).
Primera cita
Tengo un vocabulario muy pobre en inglés, pero lo comparto de buen corazón, de todas maneras, este es el que utilizo para hablar. Lo que les comparto tiene el efecto de una llave que me da acceso a sus corazones. La emoción se lee en sus rostros. Desde ahora en adelante, cada vez que me cruce con alguien de ese mundo tan cerrado, me reconocerá como aquel pequeño tipo al que Jesús encontró gracias a un cómic cristiano tirado en el cubo de la basura…
Testimonio de K.
Cuando termino, un respetable anciano se sienta a mi mesa y comparte conmigo su testimonio:
- yo era drogadicto, perdido en Nueva York y, como tú, no tenía nada al principio pero me he encontrado con Jesús en un centro de desintoxicación. cuando llamé por teléfono a mi padre, un judío practicante, para decírselo, lloró. Mi madre le tomó el teléfono y me dijo:
- Tu padre no llora de tristeza, sino de alegría, porque nosotros también hemos encontrado a Jesús y llevamos orando por ti desde hace mucho tiempo…
Diez años después, me convertí en el director del centro. Reagan, presidente de los Estados Unidos, vino en persona a felicitarnos y a mí, personalmente, por su buen funcionamiento. Me he convertido en uno de los jefes del departamento de ayuda de McDonald. Ahora estoy aquí, compartiendo mis experiencias con mi prójimo…"
El hombre me da un toque en el hombro y se va. Me enteraré después de que es uno de los jefes más importantes del lugar, que su presencia, ese día, es excepcional y que después de haberme oído, le mandó un mensaje a los que se reunirían conmigo, para que tomasen en serio mi trabajo.
¡Amazing!¡Asome! ¡Wonderful!
¡ que entusiasmo ante mis dibujos! (¡parecía que acababan de ganar todos la lotería!) Todo el mundo parece encantado. ¡El director se ofrece a pagar la semana de hotel!
Después de haber compartido con ellos, me invitan a comer por todas partes, ¡es como si todas las puertas del país se hubieran abierto de par en par! Se habla de hacer una gira en el futuro para que dé mi testimonio y de entrevistas en televisiones, citas con personalidades. ¡El director me pide que le presente ya un boceto del cómic Sin Palabras 2!
De regreso a (mi) Tierra
Durante el vuelo de regreso, me parece como si volviera victorioso de una batalla. Tengo la impresión de llevar las maletas llenas de promesas. Pero me siento feliz de volver al taller de mi pequeño país al que amo, porque incluso si tengo que enfrentarme allí a agudos problemas de supervivencia, sin embargo es mi casa, cuya lógica entiendo mejor.
Al poco tiempo la misión me escribe que no van a apoyar mi proyecto de cómic. Pero cuando les pregunto e insisto para saber cuál es el problema, no obtengo ninguna respuesta. Entonces, les digo que si el motivo es financiero, estoy de acuerdo en hacerlo gratuitamente, porque la finalidad de alcanzar a todas esas gentes es más importante que cualquier otra cosa. Pero nadie me responde. Mutismo absoluto…
El fracaso
En resumidas cuentas, me encuentro de nuevo en la casilla de salida sin ningún resultado… ¡Aunque yo contaba sinceramente con la intervención de Dios! (?) quizás algo saldrá de esto más tarde…(o no)
Resignado, coloco el libro en un cajón (al lado del proyecto español) y decido volver a otros proyectos. Pero antes de eso… duermo.
parte 1 parte 2 parte 4
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Ligne d’arriv... de départ !
L’œuvre missionnaire en question est un énorme domaine constitué essentiellement de gazon. C’est un peu comme si on avait voulu poser cette moquette omniprésente à l’intérieur, aussi à l’extérieur. Mais il y a aussi des étangs artificiels et des arbres entourés de fleurs avec tant d’égard que l’on dirait que quelque chose cloche avec la réalité. Une forêt privée luxuriante encercle leur bureau qui sont eux aussi soigneusement rangés dans un bâtiment qu’on dirait taillé dans du rocher. J’ai l’impression, d’être un émissaire d’Europe venu quérir les renforts de l’armée des États-Unis. Dans quelques minutes, je serai en retard...
Avant de pénétrer sur le territoire féodal, il faut traverser un barrage avec des gardiens qui nous demande nos papiers. Suis-je vraiment attendu à un tel endroit ? Le vigile lève les derniers doutes en même temps que la barrière. La route est si propre que l’on dirait qu’elle vient d’être dessinée pour un livre de contes et légendes d’enfants. Une délégation cravatée m’attend à l’entrée et m’accueille telle l’équipe technique du pilote de Formule1, ils m’indiquent les WC, me tapent sur l’épaule, compatissent à mes mésaventures.
Les parois de toilettes sont si luxueuses qu’on a mauvaise conscience de se laisser aller (c’est un peu comme chier dans un saladier au milieu de la table du salon). Pour le petit Suisse que je suis, tout est démesuré ici, mais je refuse catégoriquement de juger ce que je vois, je suis juste dans une autre dimension avec d’autres règles. Je trempe ma tête sous l’eau du robinet pour chasser au mieux les derniers lambeaux de fatigue. C’est l’heure ! Ni une, ni deux, je me retrouve sur une estrade. Le public me dévisage, curieux d’entendre ce que cet inconnu au bataillon a à leur dire... (à moins que ce soit parce que l’eau coule encore sur mon visage).
1er rdv
J’ai peu de vocabulaire d’anglais, mais je le leur donne avec bon cœur, mais de toute façon, c’est avec ce dernier que je parle. Mon partage à l’effet d’une clé me donnant accès à leur cœur. L’émotion se lit sur leur visage. Dorénavant, lorsque je croiserai un passant de ce monde clos, on me reconnaîtra comme étant le petit gars que Jésus a trouvé grâce à une BD chrétienne dans les poubelles...
Témoignage de K.
Quand je finis, un respectable ancien s’assoit à ma table et me partage son témoignage :
« J’étais drogué, perdu à New-York et, comme toi, je n’avais rien au départ mais j’ai trouvé Jésus dans un centre de désintox. Quand je téléphonai à mon père juif pratiquant, pour le lui dire, il pleura. Ma mère lui prit le téléphone et me dit :
- Ton père ne pleure pas de tristesse, mais de joie, car nous avons trouvé Jésus nous aussi et nous prions pour toi depuis longtemps...
Dix ans après, je deviens le patron du centre. Reagan, le président des États-Unis en personne, vient visiter mon entreprise et me féliciter de son bon fonctionnement. Je suis devenu un des patrons du secteur d’entraide du Mac Donald's, je suis maintenant ici, partageant mes compétences pour mon prochain... »
Le gars me tape sur l’épaule et s’en va. J’apprendrai plus tard qu’il est un des grands patrons de l’endroit, que sa présence, ce jour, est exceptionnelle et qu’après m’avoir entendu, il passera le message à ceux qui devront me voir de prendre au sérieux mon travail.
Amazing ! Asome ! Wonderful !
Quel enthousiasme devant mes dessins ! (à croire qu’ils viennent tous de gagner à la loterie !)
Tout le monde semble partant. Le directeur m’offre la semaine à l’hôtel !
Suite à mon partage, je suis invité à plusieurs repas, à croire que toutes les portes du pays se sont ouvertes ! On parle de tournée à venir pour que je donne mon témoignage et interviews dans des TV, de rendez-vous avec des personnalités. Le directeur me demande de déjà leur présenter une esquisse de la BD sans paroles2 !
Retour sur (ma) terre
Durant le vol de retour, j’ai un peu l’impression de revenir victorieux d’une bataille, j’ai l’impression d’avoir les valises pleines de promesses. Mais je suis heureux d’être de retour à l’atelier dans mon petit pays que j’aime, car même si je dois y affronter ses lancinants problèmes de survie, c’est quand même un chez moi dont je saisis mieux la logique.
Peu de temps s’est écoulé et la mission m’écrit qu’ils ne vont pas entrer en matière pour mon projet de BD. Mais quand je leur demande, j’insiste pour savoir quel est le problème, je n’obtiens aucune réponse. Alors, je leur dis que si c’est en raison d’un problème financier, je suis d’accord, de le faire gratuitement, car la finalité d’atteindre tous ces gens passe avant mon intérêt... mais plus personne ne me répond. Silence radio...
L’échec
En fin de compte, je me retrouve à la case départ sans plus de résultats...
Pourquoi ? Je comptais pourtant sincèrement sur l’intervention de Dieu ! (?) Peut-être que quelque chose naîtra de tout ça plus tard.... (ou pas)
Résigné, je range le livre dans un tiroir, (à côté du projet espagnol) et décide de retourner à d’autres projets. Mais avant ça... je dors.
[:de]
Die Ziellin... äh... nö! ... die Startlinie!
Dieses betreffende Missionswerk ist ein riesengroßes Landgut, das wesentlich aus Rasen besteht. Ein bisschen, als hätte man dieses allgegenwärtige Grün als Teppichboden innen und außen verlegt. Aber es befinden sich auch künstliche Teiche sowie von Blumen umringte Bäume dort. Alles ist so sorgfältig gepflegt, dass man das Gefühl hat, etwas stimmt mit der Wirklichkeit nicht überein. Ein üppiger, privater Wald umgibt ihre Büroräume, die sich ebenfalls in einem Gebäude befinden, von dem man denkt, es sei in den Fels gemeißelt. Ich komme mir vor, als wäre ich ein Gesandter, der aus Europa gekommen ist, um die Hilfe der amerikanischen Armee zu holen. Noch einige Minuten und ich werde zu spät kommen...
Bevor ich auf dieses feudale Gebiet treten darf, muss ich noch durch eine Absperrung, die von Wächtern bewacht ist. Sie wollen meinen Ausweis sehen. Werde ich wirklich an einem solchen Ort erwartet? Der Wachmann räumt die letzten Zweifel aus und die Schranken öffnen sich. Die Straße ist so sauber, dass man den Eindruck hat, sie wurde gerade für ein Kindermärchenbuch gezeichnet. Eine krawattierte Delegation wartet im Eingangsbereich auf mich wie ein technisches Team bei der Formel-1. Diese Männer zeigen mir, wo die Toilette ist, klopfen mir auf die Schulter und nehmen Anteil an meinen abenteuerlichen Erlebnissen.
Die Wände des Klos sind so luxuriös, dass man beinahe ein schlechtes Gewissen hat, sein Geschäft zu verrichten (ich komme mir vor, als würde ich mitten auf dem Esszimmertisch in eine Schüssel kacken). Für mich, als kleinen Schweizer, sieht alles riesig aus, aber ich weigere mich kategorisch, das was ich sehe, zu beurteilen. Ich befinde mich nur in einer anderen Dimension, wo andere Gesetze Gültigkeit haben. Ich stecke den Kopf unter den Wasserhahn, um die letzten Müdigkeitsspuren zu verjagen. Jetzt ist es Zeit!
Im Nu stehe ich auf einer Bühne. Das Publikum starrt mich an und scheint neugierig darauf zu sein, was dieser völlig Unbekannte ihnen zu sagen hat (oder vielleicht ist es nur, weil noch Wasser von meinem Gesicht tropft).
Erster Treff
Mein Wortschatz in Englisch ist nicht besonders üppig, aber ich gebe trotzdem, was ich drauf habe von Herzen weiter. Ich rede sowieso mehr mit dem Herzen als mit etwas anderem. Was ich ihnen mitteile, hat die gleiche Wirkung wie ein Schlüssel, der zu ihrem Herz passt. Ich sehe in ihren Gesichtern Zeichen von Ergriffenheit. Ab jetzt werde ich in diesem geschlossenen Ort als der kleine Typ bekannt, den Jesus durch ein im Mülleimer weggeworfenes Comic gefunden hat...
Zeugnis von K.
Als ich fertig bin, setzt sich ein ehrwürdiger Greis zu mir und teilt mir sein Zeugnis mit:
„Ich war drogenabhängig, völlig verloren in New-York und wie du hatte ich am Anfang nichts, aber ich habe Jesus in einem Drogenrehabilitationszentrum gefunden. Als ich mit meinem Vater telefoniert habe, um es ihm zu sagen, hat er geweint. Meine Mutter hat ihm das Telefon abgenommen und hat mir gesagt:
‚- Dein Vater weint nicht vor Schmerz, sondern vor Freude, denn auch wir haben Jesus gefunden und beten seit langer Zeit für dich...‘
Zehn Jahre später bin ich der Chef dieses Instituts geworden. Reagan, der Präsident der Vereinigten Staaten höchstpersönlich, besuchte mich hier und gratulierte mir, dass alles so gut lief. Ich war bei McDonald´s im Bereich des sozialen Werks tätig, jetzt bin ich hier und nutze meine Gaben für meine Mitmenschen...“
Er klopft mir auf die Schulter und geht weg. Später werde ich erfahren, dass er wirklich ein großer Boss ist, dass seine Anwesenheit an diesem Tag eine Ausnahme darstellte und dass er zu den anderen sagte, dass sie meine Arbeit ernst nehmen sollten.
Amazing! Awesome! Wonderful!
Welche Begeisterung vor meinen Zeichnungen! (Man glaubt fast, sie hätten alle im Lotto gewonnen).
Alle sind dabei. Der Direktor bucht mir ein Hotelzimmer für die Woche!
Nach meinem Zeugnis werde ich mehrmals zum Essen eingeladen. Es sieht so aus, als würden sich alle Türen vor mir öffnen. Sie reden schon von einer Tournee, in welcher ich mein Zeugnis weitergeben soll, von Interviews im Fernsehen und sie sprechen von Treffs mit Prominenten. Der Direktor möchte jetzt schon ein Paar Skizzen vom Comic „Ohne Worte 2“ sehen!
Zurück in meiner Heimat
Während des Flugs in Richtung Heimat habe ich ein bisschen das Gefühl, als Sieger aus einem Kampf zurückzukehren. Ich habe das Gefühl, dass meine Koffer voll mit Versprechen sind. Aber ich bin froh darüber, zurück in meinem kleinen Atelier zu sein. Ich liebe meine Heimat und selbst, wenn ich hier mit schwierigen Überlebensproblemen kämpfen muss, fühle ich mich an diesem Ort zu Hause und ermesse die Logik der Dinge.
Wenig Zeit ist vergangen und die Missionsgesellschaft schreibt mir, dass sie sich auf mein Comic-Projekt nicht einlassen wird. Ich frage sie mit Nachdruck, was das Problem ist, bekomme aber keine Antwort. Dann sage ich ihnen, dass ich einverstanden wäre, alles kostenlos zu machen, wenn das Problem finanzieller Natur ist. Das Ziel, diese Leute zu erreichen ist wichtiger als mein persönliches Interesse. Aber ich bekomme keine Antwort. Funkstille...
Eine Niederlage
Ich befinde mich wieder am Ausgangspunkt, alles hat zu nichts geführt...
Warum denn? Ich hatte ernsthaft damit gerechnet, dass Gott eingreift! (?) Vielleicht wird später daraus etwas entstehen können? (Oder auch nicht)
Ich ergebe mich meinem Schicksal und räume das Buch in eine Schublade (neben das spanische Projekt) auf und beschließe, zu anderen Projekten zurückzukehren. Aber vorher... wird geschlafen.
Erster Teil Zweiter Teil Vierter Teil
[:en]
The finishi….starting line!
The missionary organisation in question covers an enormous area largely composed of lawn. It's almost as if they wanted to put that fitted carpet, omnipresent inside, also on the outside. But there are also artificial ponds and trees surrounded by flowers with such care that it’s as if something doesn’t quite match with reality. A private, luxuriant forest surrounds their offices, which are themselves also meticulously well-ordered in a building that looks as if it is carved into the rock. I have the impression of being an envoy from Europe who has come in quest of reinforcements from the United States army. In a few minutes I’ll be late…..
Before entering the feudal domain, I have to cross a barricade with guards who ask to see our papers. Are they really expecting me in such a place? The security guard removes any remaining doubts as he removes the barrier. The road is so clean that it looks as if it has just been drawn for a children’s book of fairy-tales and legends. A delegation, all wearing ties, is waiting for me at the entrance and welcomes me, just like the technical team of a Formula One racing driver, they show me the toilets, pat me on the shoulder, sympathising with my misfortunes.
The toilets are so luxurious that you feel guilty about going (it’s a bit like pooing in a salad bowl placed in the middle of the living-room table). For the little Swiss guy that I am, everything is excessive here, but I refuse categorically to judge what I see, I’m just in another dimension with other rules. I wet my head under the tap to chase away as best I can the last shreds of tiredness. It’s time! In a jiffy I find myself on a platform. The audience is staring at me, curious to hear what this guy from nowhere has to say to them…(unless it’s because of the water still running down my face).
1st meeting
I don't have much vocabulary in English, but what I have I give to them in good heart, but at any rate, it's with the latter (my heart) that I speak. My sharing has the same effect as a key, giving me access to their hearts. Emotion can be seen on their faces. From now on, whenever I cross paths with someone from this closed world, they will recognise me as being the little guy that Jesus found thanks to a Christian comic book thrown in a bin…..
The testimony of K.
When I finish, a respectable elderly man sits down at my table and shares his testimony with me:
‘I was a junkie, lost in New York and, like you, I had nothing at the start but I found Jesus in a rehab centre. When I telephoned my father, a practising Jew, to tell him, he wept. My mother took the phone from him and said to me:
“Your father isn’t crying with sadness, but with joy, because we too have found Jesus and we’ve been praying for you for a long time…..”
Ten years later I become head of the centre. Reagan, the United States president in person comes to visit my business and congratulate me on its good management. I have become one of the bosses of McDonald’s aid sector, I’m here now sharing my expertise for my neighbour…..’
The guy pats me on the shoulder and leaves. I’ll learn later that he is one of the big bosses of the place, that his presence on that day is exceptional and that after listening to me, he passes on the message to those who are to see me to take my work seriously.
Amazing! Awesome! Wonderful!
What enthusiasm on seeing my drawings! (You’d think they had all just won the lottery!)
Everyone seems in favour. The director offers me a week at a hotel! After my time of sharing, I am invited to several meals, you’d think that all the doors of the country had been opened! They are talking of a future tour so that I can give my testimony and interviews with TV companies, meetings with key figures. The director is already asking me to present them with a draft version of ‘Comic Book Without Words 2’!
Return to (my) earth
During the return flight, I have something of the impression of returning victorious from a battle, I have the impression of having my suitcases full of promises. But I am happy to be back in the workshop in my little country that I love, because even if I have to confront its nagging problems of survival, it is nevertheless my homeland whose logic I understand better.
A short time has passed and the mission writes to tell me that they are not going to get involved in my comic book project. But when I ask them, I insist on knowing what the problem is, I get no answer. So I tell them that, if it’s a question of money, I agree to do it for free, because the aim of reaching all these people comes before my interests….but no-one replies to me any more. The line goes dead….
Failure
At the end of the day, I find myself back at square one, without any more results….
Why? After all, I was sincerely counting on God’s intervention! (?) Maybe something will come out of all of this later on… (or not)
Resigned, I place the book in a drawer, (next to the Spanish project) and decide to go back to other projects. But before that…..I sleep.
part 1 part 2 part 4
[:es]
Línea de lleg.. ¡de salida!
La obra misionera en cuestión es un enorme terreno rodeado de césped por todas partes. Es un poco como si hubiesen querido poner esa moqueta omnipresente en el interior, también en el exterior. Pero también hay estanques artificiales y árboles rodeados de flores con tanto cuidado que se diría que algo choca con la realidad. Un bosque privado lujurioso rodea las oficinas, que también están cuidadosamente situadas en un edificio que parece tallado en una roca. Me siento como si fuera un emisario de Europa que viene a solicitar refuerzos al ejército de los Estados Unidos. En algunos minutos, llegaré tarde a la cita…
Antes de penetrar en el territorio feudal, hay que atravesar una barrera con unos guardias que nos piden nuestros papeles. ¿Realmente me están esperando en un lugar como éste? el vigilante aclara sus últimas dudas al mismo tiempo que levanta la barrera. El camino está tan limpio que se diría que acaba de ser dibujado para un libro de cuentos y leyendas de niños. Una delegación encorbatada me espera a la entrada y me acoge cual equipo técnico de un piloto de fórmula uno. Me indican los WC, me dan palmaditas en el hombro, se compadecen de mis desventuras.
Las paredes de los baños son tan lujosas que a uno le remuerde la conciencia cuando hace aguas menores allí (es casi como si uno hiciera sus necesidades en el frutero del salón). Para el pequeño suizo que soy, aquí todo es desmesurado, pero me niego categóricamente a juzgar lo que veo, estoy justo en otra dimensión con otras reglas. Meto mi cabeza bajo el agua del grifo para borrar las últimas señales de cansancio. ¡Es la hora! Como por arte de magia, me encuentro sobre una estrada. El público me observa fijamente, curiosos por escuchar lo que este completo desconocido ha venido a decirles… (A menos que me estén mirando porque todavía me está cayendo agua por la cara).
Primera cita
Tengo un vocabulario muy pobre en inglés, pero lo comparto de buen corazón, de todas maneras, este es el que utilizo para hablar. Lo que les comparto tiene el efecto de una llave que me da acceso a sus corazones. La emoción se lee en sus rostros. Desde ahora en adelante, cada vez que me cruce con alguien de ese mundo tan cerrado, me reconocerá como aquel pequeño tipo al que Jesús encontró gracias a un cómic cristiano tirado en el cubo de la basura…
Testimonio de K.
Cuando termino, un respetable anciano se sienta a mi mesa y comparte conmigo su testimonio:
- yo era drogadicto, perdido en Nueva York y, como tú, no tenía nada al principio pero me he encontrado con Jesús en un centro de desintoxicación. cuando llamé por teléfono a mi padre, un judío practicante, para decírselo, lloró. Mi madre le tomó el teléfono y me dijo:
- Tu padre no llora de tristeza, sino de alegría, porque nosotros también hemos encontrado a Jesús y llevamos orando por ti desde hace mucho tiempo…
Diez años después, me convertí en el director del centro. Reagan, presidente de los Estados Unidos, vino en persona a felicitarnos y a mí, personalmente, por su buen funcionamiento. Me he convertido en uno de los jefes del departamento de ayuda de McDonald. Ahora estoy aquí, compartiendo mis experiencias con mi prójimo…"
El hombre me da un toque en el hombro y se va. Me enteraré después de que es uno de los jefes más importantes del lugar, que su presencia, ese día, es excepcional y que después de haberme oído, le mandó un mensaje a los que se reunirían conmigo, para que tomasen en serio mi trabajo.
¡Amazing!¡Asome! ¡Wonderful!
¡ que entusiasmo ante mis dibujos! (¡parecía que acababan de ganar todos la lotería!) Todo el mundo parece encantado. ¡El director se ofrece a pagar la semana de hotel!
Después de haber compartido con ellos, me invitan a comer por todas partes, ¡es como si todas las puertas del país se hubieran abierto de par en par! Se habla de hacer una gira en el futuro para que dé mi testimonio y de entrevistas en televisiones, citas con personalidades. ¡El director me pide que le presente ya un boceto del cómic Sin Palabras 2!
De regreso a (mi) Tierra
Durante el vuelo de regreso, me parece como si volviera victorioso de una batalla. Tengo la impresión de llevar las maletas llenas de promesas. Pero me siento feliz de volver al taller de mi pequeño país al que amo, porque incluso si tengo que enfrentarme allí a agudos problemas de supervivencia, sin embargo es mi casa, cuya lógica entiendo mejor.
Al poco tiempo la misión me escribe que no van a apoyar mi proyecto de cómic. Pero cuando les pregunto e insisto para saber cuál es el problema, no obtengo ninguna respuesta. Entonces, les digo que si el motivo es financiero, estoy de acuerdo en hacerlo gratuitamente, porque la finalidad de alcanzar a todas esas gentes es más importante que cualquier otra cosa. Pero nadie me responde. Mutismo absoluto…
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En resumidas cuentas, me encuentro de nuevo en la casilla de salida sin ningún resultado… ¡Aunque yo contaba sinceramente con la intervención de Dios! (?) quizás algo saldrá de esto más tarde…(o no)
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