Ce texte est la suite de celui-là En tournée dans le sud de la France, Alain se retrouve confronté à des ennuis de santé.
Cauchemar au paradis 2/2
L’odeur de la forêt du sud, si différente de la mienne, emplit mes poumons d’étonnement ! Mais j’avoue, je l’apprécierais mieux sans la torture.
Je passe une nuit blanche à me tordre de douleur dans mon lit (médocs de *ç%&). Dès son réveil, Henri me reconduit aux urgences : 2 heures d’attente, suivies d’une échographie de 10 minutes.
Constatant que j’ai deux gros cailloux dans la vésicule biliaire qui ont eu le temps de l’infecter, ils m’accueillent en chambre, et c’est une toute autre ambiance ! Les aides-soignantes sont aux petits soins pour moi. Bourré d’antidouleurs, j’ai moins mal. Mais à mon réveil, c’est comme si on me plantait des couteaux dans le bide (côté droit). Une vraie torture, j’en vomis de douleur. L’infection a augmenté. On me donne de l’antibio de guerre, et des doses de calmants de cheval. Je refais surface et peux même vous écrire…
T’es où Jésus ? Je souffre le martyre, je supplie Dieu de me guérir, mais rien ne change. Alors j’entends la voix de la femme de Job dans ma tête : “Laisse tomber ces bondieuseries, tu vois bien que ça ne marche pas, meurs”.
Aussitôt, je réalise que je suis en plein dans le thème de La Légende de Mi que je suis venu jouer ici (les deux rochers que je me coltine pour l’instant sont tout petits, mais coriaces !). Entre deux gémissements, je prie : “Je ne sais pas pourquoi je vis cela ni pourquoi tu ne me réponds pas, mais je m’accroche à toi Jésus, je sais que tu m’aimes et que tu as un plan”.
Ça ne réduit pas les douleurs, mais ça me console.
Je vais sûrement comprendre un jour de quelles pierres précieuses intérieures j’ai accouché grâce à cette horrible expérience. Et si par hasard, ce sont les forces des ténèbres qui sont derrière tous ça, je me vengerai.
En attendant, comme vous, j’attends la suite de cette “aventure” que je suis en train de vivre et dont je ne connais pas encore l’issue. Mais Jésus sera là (j’ai cessé mes monologues pour de nouveau parler avec Lui).
Ps : Je tiens à remercier le personnel soignant de France qui fait beaucoup, avec peu.