Ce qui ne se voit pas… s’oublie. Épisode 4/7

Ménage sous le tapis 

(suite direct de l’épisode 2)

 

Trempette dans l’océan céleste

Je rentre chez moi. Si parfois sur l’autoroute, j’avance avec la lenteur des gros camions, ce n’est pas tant que j’y suis obligé. 

Certes, la remorque que je tire pèse lourd, il me faut ménager ma voiture et être à l’écoute de son moteur, mais surtout du mien…

À dire vrai, j’avance au rythme que m’impose l’admiration d’un ciel aussi grand que l’Océan. Comment est-il seulement possible de ne pas se rendre compte d’une telle merveille, pourtant constamment présente ?! Ça me plaît de me laisser dépasser de tous côtés par des voitures. Elles me font penser à des bancs de poissons multicolores et pressés. 

Mon bonheur est ici et maintenant, pas qu’à une destination. Alors je bloque l’automate à une vitesse raisonnable et m’envole intérieurement. 

Oh, je garde un œil sur la route, mais dans mon cœur, je n’ai qu’un objectif : me connecter à Dieu. Étant de nature assez dispersée, je n’atteins pas toujours un grand débit de profondeur relationnelle de suite. Mais quoi qu’il en soit, je fais trempette dans sa présence. Et dans cette ambiance tranquille, qu’il neige ou qu’il vente, je bronze.

 

Business non-équitable

Tiens, la dispute avec Loïs revient sur le tapis…? (voir l’épisode 1) Je croyais pourtant m’en être débarrassé ? Mais ok, je Le laisse conduire ce moment…

Sans effort, Sa Bienveillante sainteté fait fondre mon orgueil. Je demande pardon au Seigneur, pour ce qu’a fait ressortir mon tumultueux échange avec Loïs. Halalala cette peine que j’ai à comprendre le ressenti des autres… et leur point de vue aussi ! Je suis facilement borné. Alors je prie pour être plus malléable.  Pardon Seigneur aussi pour les vérités que je ne sais pas accepter, quand elle ne ressemble pas à l’idée que je me fais de la réalité. 

Puis, sincérement, je bénis Loïs, ainsi que ma femme au passage (pask pourquoi pas) et je le remercie pour elles. 

 

Dieu n’a vraiment aucun sens du business : je lui donne mon encombrant orgueil, et il me file Sa paix libératrice.

 

Atterrissage

Les paysages connus annoncent la fin prochaine du voyage. Malgré les détours dithyrambiques et improbables causés par les bouchons, qui m’ont rallongé le chemin de quelques heures, ce dernier avait la longueur intérieure qu’il me fallait. Penser cela, n’est-ce pas le meilleur moyen pour ne jamais perdre son temps ?

 

Mais, loin d’être clos, l’incident va me réserver une surprise de taille…

 

À suivre…

 

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